Kenya: Fitch révise la notation des banques kényanes à la suite de l'abaissement de la note souveraine

  • Fitch Ratings abaisse l'IDR à long terme des banques kenyanes de "B" à "B-" en raison de leur exposition à l'environnement économique du pays.
  • L'abaissement de la note est conforme à l'abaissement récent de l'IDR à long terme du Kenya à "B-" le 2 août 2024.
  • Les perspectives de Stanbic Bank (SBK) ont été révisées de négatives à stables, ce qui maintient son IDR à "B".

Fitch Ratings a abaissé les notes de défaut d'émetteur à long terme (IDR) de trois banques kenyanes détenues par des capitaux nationaux - KCB, NCBA et I&M Bank - et deleurs sociétés de portefeuille de "B" à "B-", avec des perspectives stables.

Cette décision fait suite à l'abaissement récent des IDR à long terme de la dette souveraine du Kenya à "B-" le 2 août 2024. L'abaissement de la note reflète l'exposition importante des banques à la dette souveraine du Kenya et la concentration de leurs activités dans le pays.

Parallèlement, Fitch a révisé la perspective de la banque étrangère Stanbic Bank (SBK) de négative à stable, tout en confirmant son IDR à "B". Ces actions de notation soulignent les risques accrus auxquels sont confrontées ces banques en raison de leur forte exposition à l'environnement économique du Kenya.

Key Takeaways

Les dégradations de KCB Bank et NCBA Bank sont en outre entraînées par les dégradations de leurs notes de soutien du gouvernement (GSR) de "b" à "b-", reflétant la capacité réduite du gouvernement kényan à fournir un soutien en cas de besoin, comme l'a souligné la récente dégradation de la note souveraine.

Fitch prévoit que le déficit budgétaire du Kenya se creusera pour atteindre 4,7 % du PIB au cours de l'exercice financier se terminant en juin 2025 (FY25), soit 0,5 point de pourcentage de plus que le plan de déficit révisé du gouvernement. Ce plan avait déjà été ajusté à la hausse de 0,9 point de pourcentage dans le projet de budget supplémentaire de juillet.

L'insuffisance des recettes a contraint le gouvernement à recourir à des emprunts plus coûteux auprès de créanciers commerciaux extérieurs et sur le marché intérieur, les rendements moyens des titres publics à court terme augmentant en raison de la hausse des taux de la banque centrale et du resserrement des liquidités intérieures.

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