Lancé en 2021 à la demande du gouvernement malgache via le ministère de l'Intérieur, le projet d'appui à l'état-civil de l'OIF à Madagascar a connu des avancées notables grâce aux efforts conjugués de ses partenaires.
Les campagnes d'audiences foraines menées en collaboration avec les communes et les ministères concernés ont porté leurs fruits. Propos lancés lors de la célébration de la journée africaine d'enregistrement des faits d'état-civil le 16 août dernier. Propos qui témoignent des avancées enregistrées depuis la mise en oeuvre du projet d'appui à l'état-civil de l'Organisation Internationale de la Francophonie dans quatre régions du pays. Plus de 52 000 enfants ont pu bénéficier de leur existence légale entre 2022 et 2023.
Ce qui cadre bien avec l'objectif du projet qui consiste à améliorer la couverture de l'enregistrement des faits d'état-civil à Madagascar. Outre la délivrance desdits faits, l'appui de l'OIF a également permis à 800 acteurs de l'état-civil de s'approprier les nouvelles dispositions en vigueur depuis la réforme de 2018. Ce qui, par ricochet, devrait permettre au gouvernement d'avancer l'implantation de l'institution chargée de la protection des données à caractère personnel à Madagascar.
Partie prenante
La Plateforme de la société civile pour l'enfance (PFSCE) fait partie des partenaires de l'OIF dans la mise en oeuvre de ce projet. «Depuis 2022, la PFSCE sensibilise activement la population aux nouvelles dispositions de la loi relative à l'état-civil et à l'enregistrement des naissances, particulièrement pour les enfants». Des supports de communication destinés aux parents et au public, incluant des vidéos, des théâtres radiophoniques et des guides d'enregistrement de naissance ont été élaborés.
Ces campagnes ont suivi la même tendance que le projet d'appui à l'état-civil. Plus de 56 000 personnes ont été directement sensibilisées à l'importance de l'identité légale, et près de 1,5 million de personnes via les médias et les réseaux sociaux. En termes de perspectives, en 2024, les initiateurs de ce projet tablent sur 400 responsables supplémentaires formés, et environ 130 000 jugements supplétifs d'acte de naissance délivrés, principalement pour des enfants. Aussi, les appuis de l'OIF devraient être menés dans plus de 400 communes réparties dans 38 districts et 14 régions.