Koriakro, village situé dans le district autonome de Yamoussoukro, sera du 22 au 24 août 2024, le théâtre de la 3e édition du Kloh-Kloh Festival.
Dans une région marquée par la rareté de l'animation culturelle, le Kloh-Kloh Festival vient offrir une lucarne de rencontre et de promotion du patrimoine culturel local.
Pour la promotrice Djaha Félicité, il est important de faire revivre les danses et musiques locales en voie de disparition, tout en valorisant les traditions vivantes. « Le Kloh-Kloh Festival veut donner une seconde vie aux danses et musiques disparues, et en promouvoir celles existantes. Ce, afin de transformer la région en un pôle culturel », affirme-t-elle.
L'idée, selon elle, est de faire de Koriakro un véritable carrefour culturel, attirant chaque année une multitude de participants et de visiteurs.
Les trois jours de festivités seront ponctués par une série d'activités variées, mêlant traditions et modernité. Musiques et danses traditionnelles, concours de cuisine et de coiffure, expositions-ventes d'objets d'art, conférences et panels, ainsi que des jeux sportifs et traditionnels.
Un accent particulier sera mis sur la sensibilisation à l'hygiène, à la salubrité et à la santé. Une thématique essentielle pour le bien-être des populations locales.
Outre l'aspect culturel, le festival a aussi pour ambition de contribuer au renforcement des liens sociaux, et l'autonomisation des jeunes et des femmes de la région.
Dans cette perspective, le festival est soutenu par des structures locales telles que l'Association des jeunes espoirs de Koriakro (Ajek) et la Mutuelle du développement de Koriakro (Mudeko). Au niveau de l'action sociale, les promoteurs annoncent la rénovation du Centre culturel de Koriakro.
En somme, les habitants des villages de Koriakro, Loossou, Kansi Konankoffikro, Adjibri, Assanou et Menou sont les principaux acteurs et bénéficiaires de cet événement majeur.
À travers cette célébration, ces communautés rurales se voient offrir une plateforme unique pour non seulement renforcer leurs liens communautaires. Mais aussi pour valoriser et transmettre les richesses culturelles qui leur sont propres.
Le festival devient ainsi un catalyseur de cohésion sociale, tout en jouant un rôle essentiel dans la préservation du patrimoine culturel local.