Thiès — La directrice générale de la Petite Enfance et de l'Agence de la Case des Tout-Petits, Khadidiatou Diamil Diallo, a dressé un bilan "positif" du partenariat de la structure qu'elle dirige avec l'Organisation non gouvernementale (ONG) ChildFund, malgré des besoins persistants en termes d'infrastructures et de renforcement de capacités.
"Disons que le bilan est positif. Nous avons un besoin criant en termes d'infrastructures et ChildFund nous accompagne avec des centres de développement intégré de la petite enfance (...) et pour le renforcement des capacités du personnel qui encadre les enfants dans les structures", a-t-elle dit mardi, à Thiès, où elle présidait un comité de pilotage avec ChildFund.
S'agissant du taux brut de scolarisation, elle espère que "pour les mois et les années à venir, qu'il sera porté au-delà de son niveau actuel qui est de 19,6%", a-t-elle ajouté.
Après avoir visité cinq régions du Sud du pays, où ChildFund, intervient dans les quatre, la directrice s'est rendue compte, des besoins en termes d'infrastructures et de renforcement de capacités dans la prise en charge de la petite enfance, afin de "réparer" les dysfonctionnements notés sur le terrain.
Mme Diallo a également souligné l"'importance capitale" que les nouvelles autorités accordent au sous-secteur de la petite enfance ; ce qui explique, selon elle, qu'il a été placé sous la tutelle du ministère de l'Éducation nationale.
Le responsable de ChildFund au Sénégal et en Guinée a relevé pour sa part des "avancées" en termes d'accompagnement et d'orientations dans la politique nationale de la petite enfance.
"Nous comptons continuer l'accompagnement dans la mesure de nos possibilités", a-t-il promis Alassane Drabo, insistant sur la nécessité de revoir le mode de collaboration, pour qu'il soit "plus efficace".
Il a en outre invité les autres acteurs à une "synergie d'actions dans un contexte de raréfaction des ressources".