Dans le cadre des échanges sur la surveillance des maladies à potentiel épidémique, le Secrétaire général du ministère de la santé publique, de la population et des affaires sociales, Dr Malam Ekoye Saidou a, dans un communiqué, informé les Directeurs régionaux de la Santé publique qu'ils ont reçu l'information de la détection dans certains pays d'Afrique de l'Ouest de l'orthopoxvirose simienne, ou variole du singe (Monkeypox en anglais), rapporte l'Anp.
Selon cette source, il s'agit d'une zoonose virale rare dont les symptômes ressemblent à ceux que l'on observait dans le passé chez les sujets humains atteints de variole (aujourd'hui éradiquée), mais moins graves. Au Niger deux cas suspects sont en cours d'investigation dans la région de Zinder (District sanitaire de Belbedji).
A cet effet, le SG demande aux acteurs à tous les niveaux de « renforcer la vigilance dans toutes les formations sanitaires aussi bien publiques que privées et les points d'entrée ».
En Afrique de l'ouest et spécifiquement en Côte d'Ivoire, 28 cas de variole de singe, dont un cas mortel, ont été confirmés à la date du 20 août 2024, a annoncé le Dr Daouda Coulibaly, sous-directeur de l'Institut national de l'hygiène publique (Inhp) Au 14 août 2024 l'on notait 833 cas dont 9 décès au Nigéria et 3 cas au Bénin.
Selon France 24, L'Organisation mondiale de la santé (Oms) a recommandé lundi 19 août aux pays touchés par le variant du mpox de lancer des plans de vaccination dans les zones où des cas sont apparus, le pays le plus touché, la République démocratique du Congo, a dit espérer recevoir des premières doses de vaccin « la semaine prochaine ».Le pays a enregistré 16 700 cas, « avec un peu plus de 570 personnes décédées », depuis le début de l'année, a indiqué le ministre de la Santé, Samuel-Roger Kamba, lors d'une conférence de presse.