Visiblement soucieux de contribuer à la mise en oeuvre de la nouvelle série de mesures économiques visant notamment, l'amélioration des conditions sociales, la stabilité de la monnaie et des prix des biens et services sur le marché, la bonne marche des activités commerciales, M. Ibrahim Issaoui, Directeur Général de Socimex, ainsi que les Représentants d'autres gros importateurs opérant en RD. Congo, ont réaffirmé leur engagement total ainsi que leur soutien sans atermoiements, ni fioriture, à la réussite de cette bataille engagée par l'actuel Gouvernement, oeuvrant, à la fois, sous la férule de M. Judith Suminwa Tuluka, la Première Ministre, et, surtout, la vision de Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République, axée autour de la recherche du bien-être de tous les congolais, tout au long de son deuxième mandat à la tête du pays.
Ils l'ont dit, ce lundi 19 août 2024, à haute et intelligible voix, à M. Daniel Mukoko Sama, Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Economie Nationale, lors d'une réunion de concertation convoquée, à cet effet, tenue à Kinshasa.
A cette occasion, M. Ibrahim Issaoui, le seul et l'unique Directeur Général à avoir été personnellement à cette réunion d'échange, au nom de Socimex, sa Société, s'est joint, naturellement, aux Représentants d'autres gros importateurs et opérateurs économiques dont Sokin, Nouveaux Food, Premium Food, le Groupe Ledya, Beltexco, Afrifood, Mondiale Food, pour présenter toutes les assurances, quant à leur implication tous azimuts dans l'exécution de ce paquet de mesures salvatrices pour la survie de l'économie nationale en RD. Congo.
Appel à la mise en oeuvre rapide
Daniel Mukoko Samba, Président de la Commission Economique, Financière et Reconstruction (ECOFIRE) et, en même temps, Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Economie Nationale, leur a rappelé, de manière claire, les attentes de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, en ce qui concerne spécialement, la mise en oeuvre rapide de toutes ces mesures économiques pour améliorer le pouvoir d'achat des congolais.
« Cette démarche relève du souci et de la détermination du Président de la République, de voir le pouvoir d'achat de ses compatriotes s'améliorer. C'est pourquoi, il tient à l'application rapide de ces mesures. Vous avez intérêt à prendre vos responsabilités. Car, plus vos clients achètent, plus vous allez accroître vos chiffres d'affaires. Mon Ministère et le Gouvernement que dirige Mme Judith Suminwa ont déjà pris leurs responsabilités, en supprimant certaines taxes jugées illégales ou celles qui ne devraient pas exister, afin de soulager vos charges sur le plan de la parafiscalité », a-t-il précisé.
Commerce transfrontalier
Quant à la problématique du Commerce Transfrontalier, Daniel Mukoko a affirmé que "ce dossier est encore sous examen au niveau du Gouvernement pour voir comment y mettre fin". C'est un problème qui est géré par les gouvernements provinciaux mais, avec les effets néfastes qui se répercutent sur l'Economie Nationale. Le Gouvernement Central va s'y pencher afin de rassurer les opérateurs économiques locaux ».
M. Ibrahim Issaoui, le Directeur Général de la société SOCIMEX, salue les efforts du Gouvernement de la RDC
M. Ibrahim Issaoui, le Directeur Général de la société SOCIMEX et Vice-Président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), a salué les efforts du Gouvernement Central, mais surtout, le courage personnel du VPM Daniel Mukoko pour avoir pris la décision de supprimer certaines taxes qui sont inutilement à la base de la hausse des prix de certaines denrées en RDC.
Tout en rappelant, par ailleurs, la liste non exhaustive de taxes qui provoquent la vie chère en RDC notamment, le péage à 0.65 $ US/km, le BIVAC/OCC à 2%, M. Ibrahim Issaoui, Directeur Général de SOCIMEX, a indiqué également que la sommation de toutes ces taxes pèse énormément sur les épaules, pourtant, frêles, des opérateurs économiques.
« Si le Gouvernement réussit à supprimer certaines taxes comme promis, une chose reste sûre : la population congolaise va souffler parce que les prix des produits ciblés vont réellement baisser », a soutenu, enfin, M. Ibrahim Issaoui.
Port de Matadi, redéfinir le rôle de chaque intervenant au principal
Pour sa part, le Représentant de la Société Beltexco a révélé que certaines structures de l'Etat font payer des taxes pour des services qui ne sont même pas rendus. D'ailleurs, il y a trop d'intervenants au Port de Matadi. Ainsi, a-t-il lancé un appel au Gouvernement de redéfinir le rôle de chaque intervenant qui opère au principal port de la RDC à Matadi.
Neuf produits visés
Dernièrement, au cours du Conseil des Ministres du 9 août 2024 présidé par Félix Tshisekedi, lui-même, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Economie Nationale avait, en effet, présenté la série de mesures urgentes destinées à lutter systématiquement contre la vie chère en RDC.
Globalement, neuf produits importés sont visés, à savoir : la viande, volaille, poisson, poisson salé, lait en poudre, riz, maïs, huile végétale et sucre.
Au cours d'un briefing co-animé avec Patrick Muyaya Katembwe, le Ministre de la Communication et Médias, le 12 août 2024, Daniel Mukoko Samba, le VPM à l'Economie Nationale, a déclaré, sans ambages, que : « le moment est venu, pour le Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC), de soulager le panier de la ménagère des congolais ».
« Nous sommes conscients que ces décisions vont coûter de l'argent au Gouvernement. Le choix a été opéré entre ce coût-là et l'urgence de soulager le panier de la ménagère. Le moment est donc venu de soulager le panier de la ménagère de la même manière que, depuis plusieurs années, un autre choix avait été opéré entre la problématique de faire payer aux congolais, le vrai prix des produits pétroliers et la nécessité de maximiser les recettes pour renforcer le revenu de l'Etat », avait-il expliqué, en allant jusque dans les moindres détails.
Ambition affichée
"L'ambition du Gouvernement Suminwa est de privilégier l'intérêt général, pour redonner du pouvoir d'achat aux ménages congolais de manière directe. Ces mesures entreront en vigueur le plus rapidement possible sous la forme d'un Décret que la Première Ministre va prendre.
Halte aux spéculations
« Arrêtez de pousser le taux de change au-delà de ce qui se passe réellement sur le marché de change. Nous pensons que les importateurs avec leurs complices les grands bureaux de change, dans certaines banques commerciales devraient arrêter de spéculer sur la valeur du Franc congolais, d'anticiper la dépréciation du franc congolais », insistait-il, ce jour-là, devant un parterre constitué de plus d'une centaine des professionnels des médias.