Angola: Le pays rapatrie les éleveurs et le bétail namibiens

Menongue — L'Angola a rapatrié mardi, les éleveurs et le bétail namibiens qui paissaient illégalement sur le territoire national, notamment dans la province de Cuando Cubango.

Le gouverneur de Cuando Cubango, José Martins, et le consul général de Namibie pour les provinces de Cuando Cubango, Bié, Huambo et Moxico, Joseph Mbambo Kaveto, ont été témoins de cet acte, lit-on dans un communiqué du gouvernement provincial parvenu mercredi à l'ANGOP.

Lors de la réunion de Menongue, les parties ont abordé la question du séjour illégal de citoyens namibiens dans la ville d'Olupale, dans la municipalité de Cuangar, principalement des éleveurs de bétail, qui sont entrés sur le territoire angolais avec leurs animaux pour le pâturage, sans l'autorisation appropriée.

La déclaration souligne que le Gouvernement angolais, en collaboration avec les autorités namibiennes, a conçu des mécanismes appropriés pour rapatrier les immigrants illégaux.

Outre le pâturage, le document indique qu'il y a des indications que les Namibiens s'approprient des terres pour les cultiver et construisent des villages permanents dans les zones où ils pâturent, sans autorisation des autorités angolaises.

Les représentants des deux gouvernements ont aussi discuté de questions relatives à la coopération en matière de migration à la frontière commune de Cuando Cubango.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.