Coopération. Des réunions programmées sont prévues entre les acteurs du secteur privé, notamment du Groupement des Entreprises de Madagascar, et le Fonds Monétaire International. Ces réunions s'inscrivent dans le cadre des négociations concernant la Facilité élargie de crédit (FEC) et le Fonds de résilience et de durabilité (FRD).
C'est ce qui a été évoqué lors d'une rencontre entre Francis Rabarijohn, président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), et Kodjovi Mawulikplimi Eklou, représentant résident du FMI à Madagascar. Une initiative qui a été prise afin d'entretenir un dialogue approfondi et une concertation sur les affaires économiques à Madagascar, selon le chef du groupement des entreprises. Ces rencontres seront cruciales pour discuter des affaires socio-économiques du pays.
Lors de cette visite, des sujets concernant l'essence de la production locale ont été évoqués, étant donné que toutes les mesures prises dans le cadre de ces négociations impacteront directement ou indirectement le secteur privé. Parmi les recommandations du FMI figurent des sujets concernant la Jirama, les impôts, mais aussi les prix du carburant. Le président du GEM a souligné « la nécessité d'impliquer le secteur privé dans les échanges techniques entre l'État malgache et le FMI en rapport avec le programme de la FEC et du FRD ».
Le secteur privé joue un rôle crucial dans les négociations avec le FMI et le gouvernement malgache. Il constitue l'enjeu principal de ces discussions.