Le leader de l'Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Jean-Pierre Fabre, a vivement réagi à la récente nomination de l'un de ses lieutenants, Koami Gomado, au sein du gouvernement. Cette décision a provoqué une onde de choc au sein du parti d'opposition, entraînant la suspension immédiate du nouveau de toutes les instances de l'ANC.
Jean-Pierre Fabre a accusé son camarade d'avoir commis une "faute lourde". Selon le chef de l'ANC, cette nomination n'engage en rien le parti, qui se distance totalement de cette décision.
« L'ANC fait savoir qu'elle n'est concernée en aucune manière, ni de près ni de loin par cette nomination, qui relève entièrement de l'initiative et de la responsabilité individuelles, personnelles et solitaires de l'intéressé », a-t-il déclaré, exprimant ainsi son désaccord profond avec cette entrée au gouvernement.
Le conseil de discipline du parti a été saisi pour analyser de fond en comble les circonstances de cette nomination. L'issue de cette analyse pourrait conduire à une exclusion définitive.
Jean-Pierre Fabre ne mâche pas ses mots, accusant Gomado d'avoir "rompu avec ses engagements" et d'avoir succombé à la "corruption".
Selon Fabre, le nouveau ministre a rejoint "le camp de l'oppresseur", trahissant ainsi les valeurs et les idéaux du parti qu'il était censé représenter.