Son passage dans la Grande île est passé inaperçu. Le septuple champion de Formule 1, Lewis Hamilton, d'après son compte Instagram, a bel et bien été à Madagascar. Une des photos qu'il a publiées le 20 août dernier laisse croire qu'il a été au Tsingy de Bemaraha, dans la région Melaky. Sur les réseaux sociaux, il partage qu'il a voyagé dans cinq pays, dont Madagascar, lors de ses vacances d'été en Afrique.
« Ce fut une expérience inoubliable et tant de souvenirs que je garderai pour toujours », écrit-il.
Lewis Hamilton s'est rendu au Maroc, au Sénégal, au Bénin, au Mozambique et à Madagascar. Il raconte son passage à l'île Gorée au Sénégal, un site de commerce d'esclaves sur la côte africaine pendant des siècles, où il dit « ressentir le poids de l'histoire des gens qui ont dû quitter leurs terres natales pour être vendus ».
Touché
Au Mozambique, il raconte sa rencontre avec des réfugiés vivant au camp de Maratane. Il se dit touché par la force et la résilience des réfugiés et est reconnaissant envers ceux qui sont sur le terrain pour protéger la vie de quelque vingt-cinq mille réfugiés du camp. Il n'a pas fait de mention spécifique pour Madagascar. Il a juste écrit que « c'était culturel, avec des connaissances sur des histoires, des rencontres, de la beauté et de la nature, et j'en suis reconnaissant et je réfléchis déjà à un prochain retour... ».
Il a publié deux photos relatives à son passage à Madagascar, dont une du site des Tsingy de Bemaraha et une autre faisant une halte dans un petit restaurant de brousse. Des internautes malgaches pensent qu'il pourrait avoir visité un endroit à Berenty, dans le Sud.
En tout cas, des guides contactés déclarent ne pas l'avoir vu ni reconnu, mais promettent de donner plus d'éclaircissements sur la présence du champion dans la région Melaky principalement. « Nous n'étions pas au courant du passage de Lewis Hamilton au Bemaraha. Nous allons approfondir cette question dans les jours qui viennent, en demandant à nos membres encore partis en tournée et guidage et à des hôteliers », explique Hubert Razafintsilavina, président de l'association des guides de Bemaraha.