Dakar — Le médecin-chef de la Division surveillance et riposte vaccinale à la direction de la Prévention, le docteur Boly Diop a déclaré, vendredi, que le dispositif de surveillance, pour parer à l'éventualité de l'apparition du virus du Mpox ou variole du singe.
"Le dispositif de surveillance est déjà en place à l'échelle nationale et a été renforcé au niveau des 46 districts prioritaires qui ont été identifiés", a déclaré le gestionnaire du dispositif de surveillance, le docteur Boly Diop dans un entretien avec l'APS.
La plupart de ces districts se situent dans les zones frontalières, et "le dispositif est renforcé au niveau du port et de l'aéroport", a-t-il ajouté.
Le MSAS a déjà activé, en début de semaine, le Centre des opérations d'urgence sanitaire (COUS), au niveau 3 (niveau faible), "suite à la déclaration de l'urgence de santé publique de portée internationale sur le Mpox", par l'Organisation mondiale de la Santé. Cette initiative vise, selon les autorités sanitaires sénégalaises à "renforcer les mesures de prévention et de contrôle afin de protéger la population et de limiter la propagation du virus".
Le responsable du dispositif de surveillance a, en outre, tenu à rassurer "qu'aucun cas n'est déclaré au Sénégal", balayant ainsi d'un revers de main la rumeur faisant état d'une personne contaminée en provenance du Ghana; "Cette rumeur n'est pas fondée pour la bonne et simple raison que le Ghana n'a non plus enregistré aucun cas de variole du singe", a tranché docteur Boly Diop.
La Mpox est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme, mais se transmet aussi par le biais d'un contact physique étroit.
Elle provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées, au niveau du visage, des mains, des pieds, du corps, de la région périanale ou des organes génitaux. En Afrique, la maladie connait une recrudescence en RDC, au Burundi, au Kenya, au Rwanda et en Ouganda ; le Gabon a annoncé avoir contracté un premier cas.