La Première ministre togolaise Victoire Tomégah-Dogbé a présenté ce vendredi matin son discours de politique générale devant les parlementaires avec son gouvernement. Elle a fait l'état des lieux de la feuille de route 2020-2025, équivalent au mandat présidentiel de Faure Gnassingbé.
C'est un Parlement acquis à sa cause qui accueilli la Première ministre. Victoire Tomegah-Dogbé, reconduite dans ses charges, a d'abord fait le bilan de la feuille de route 2020-2025 : « Ensemble, nous avons pu enregistrer des avancées. Mais nous devons considérer l'état des lieux que nous venons de partager avec vous comme un appel à l'humilité et à la mobilisation. » Toutes ces avancées doivent être consolidées pour permettre l'émergence du pays, a poursuivi la cheffe du gouvernement.
Nous avons également entendu les diverses et légitimes demandes [de la population], notamment d'accélérer le rythme des réformes, d'améliorer le service public, d'intensifier les actions d'inclusion, de cohésion sociale et de création d'emplois, de trouver des solutions aux questions foncières, aux questions relatives à la transhumance, d'assurer une justice efficace, impartiale, rapprochée des justiciables, ainsi qu'une plus grande présence de l'État.
Peter Dogbe Pendant le débat, qui a suivi le discours, les députés ont évoqué leurs préoccupations pour le Togo. L'opposante Brigitte Kafui Adjamagbo-Johson, députée de la Dynamique pour la majorité du peuple, a fait part de son inquiétude concernant la corruption, les prisonniers politiques et la mobilisation des ressources nationales. « J'ai posé toutes ces questions. Mais malheureusement, je n'ai pas été satisfaite. Je suis inquiète. Je pense que le gouvernement n'a pas pris la mesure de la situation qui prévaut au Togo en ce moment. »
Le résultat du vote de confiance est de 104 pour, 2 contre et une abstention.