Marcos Ribeiro n'est pas au bout de ses peines. Disqualifié pour une période d'un an, mardi, pour avoir présenté un échantillon d'urine compromis, le 10 août, il a écopé, hier, d'une nouvelle disqualification de dix mois après qu'un deuxième échantillon a révélé la présence de cocaïne.
Ces deux sanctions devront être purgées séparément. Par ailleurs, le jockey brésilien fait toujours l'objet d'une enquête policière après que la présence de cette drogue a été découverte dans son urine.
Lors de l'audience d'hier, le jockey, accompagné d'une traductrice, Mme Anna, a déclaré aux commissaires qu'il ne consomme pas de drogue et qu'il n'a aucune idée de la manière dont la cocaïne a pu se retrouver dans son échantillon d'urine. Il a décrit cette situation comme une «grosse surprise».
Il a également expliqué aux commissaires de courses qu'avant de quitter le Brésil pour Maurice, il avait participé à deux fêtes d'adieu organisées en son honneur. Selon lui, il est possible qu'il ait consommé une boisson contenant de la cocaïne lors d'une de ces soirées, bien qu'il ne puisse l'affirmer avec certitude.
Après avoir pris en compte les explications du jockey, les commissaires ont décidé d'imposer une sanction sévère, soulignant que la cocaïne n'a pas sa place, non seulement dans les courses à Maurice, mais partout dans le monde. Marcos Ribeiro a annoncé son intention de faire appel de cette décision.