L'association fête actuellement ses trente années d'existence.
1994-2024
« Trente ans de passion, de recherche, de conservation et quelques nuits blanches ». C'est en ces termes que le Professeur Ratsimbazafy Jonah, président du Groupe d'études et de recherche sur les Primates de Madagascar (GERP) et non moins président de la Société Internationale de Primatologie (IPS) résume les années d'existence de son association.
Fondée par la regrettée Pr Rakotosamimanana Berthe, le GERP est actuellement l'un des acteurs les plus influents de la conservation des primates, notamment des lémuriens dans le pays. Une conservation qui, au fil du temps, serait devenue difficile à mener si l'on s'en tient aux explications du Pr Ratsimbazafy Jonah. L'exacerbation des pressions anthropiques sur les milieux naturels des lémuriens, les innombrables cas de trafics illicites de ces espèces ou encore la raréfaction des individus illustrent bien la situation.
Perspectives
La mission du GERP demeure, celle de « réduire la pression sur les lémuriens et leurs habitats ». L'association affirme ne pas perdre de vue cette mission. C'est dans la mise en oeuvre des programmes et projets inhérents à celle-ci que le GERP a fait connaître sa vision d'un Madagascar en 2050. « Imaginez cela, Madagascar sera un sanctuaire pour la biodiversité. Un lieu où aucune espèce de lémuriens ne disparaîtra. Un pays où les lémuriens vivront en harmonie avec l'homme », lance le président de l'IPS avec émerveillement, sûrement pensant déjà aux résultats des milliers d'efforts entrepris par les acteurs de la conservation.
Dans cette optique, des avancées majeures ont été initiées par l'association durant ces dernières années. Création de nouvelles aires protégées, découverte de nouvelles espèces de lémuriens dont le microcebus Jonahi ou encore la mise en oeuvre de programmes de développement local, quelques exemples des activités menées par l'association qui se projette déjà dans le futur.