Un policier de 36 ans, en poste à la Special Support Unit (SSU), a récemment exprimé son mécontentement face à des pratiques qu'il juge «abusives» et «injustes» de la part de son supérieur.
Il a déposé une main courante (precautionary mesure) à l'encontre de ce dernier au poste de police de Pamplemousses. Comptant 17 ans de service dans la police, l'agent est actuellement affecté à l'unité n°4 de la SSU, où il travaille en rotation au sein d'une équipe. Cependant, depuis plusieurs mois, il affirme être victime de décisions arbitraires affectant son planning de travail et ses congés.
Le 6 juillet, il était censé effectuer une garde de 24 heures, débutant à 7 h 30 et se terminant le lendemain à 7 h 30. Toutefois, à la demande de son chef, il a été libéré de son service à 16 heures le premier jour et a bénéficié d'un congé hebdomadaire le 7 juillet, bien qu'il ait déjà pris un congé hebdomadaire le 5 juillet. Une situation similaire s'est produite le 14 août.
Ce jourlà, alors qu'il devait effectuer un service de 24 heures, il a été informé à midi que, selon les instructions de son supérieur, il ne travaillerait pas cette nuit-là et serait libéré à 16 heures pour un congé le 15 août, jour férié, ainsi qu'un congé hebdomadaire le 16 août. Il précise qu'il n'a jamais demandé ce congé supplémentaire.
Le 20 août, un nouvel incident a eu lieu. Il devait effectuer une garde de 24 heures et prendre son congé hebdomadaire le 22 août. Cependant, à 13 heures le jour même, il a été informé par son chef qu'il devait quitter son poste à 16 heures et que son congé hebdomadaire prévu pour le 22 août avait été annulé. De plus, il a appris qu'il serait affecté à des tâches de jour pour la SSU Technical Unit à partir du 21 août, ne travaillant plus les dimanches et jours fériés.
Il a exprimé sa profonde frustration face à ces décisions qui, selon lui, sont prises malgré sa situation financière et familiale difficile. Il souligne que ces «pratiques abusives» affectent gravement sa santé mentale, son bien-être, ainsi que celui de sa famille. Les indemnités liées aux dimanches et jours fériés étaient cruciales pour le bien-être de ses enfants, et leur perte le plonge dans une situation encore plus précaire.
Face à cette situation insoutenable, il a demandé à être examiné par un psychologue de la police. Il espère également que des mesures seront prises pour rectifier cette situation et lui garantir un traitement équitable.