La mise en oeuvre imminente du projet de l'interconnexion numérique entre le ministère de l'EDU-NC et celui de l'ESU va permettre de réduire les risques de fraude et falsification des diplômes d'Etat.
La ministre d'Etat, ministre de l'Education nationale et Nouvelle citoyenneté (EDU-NC), Raïssa Malu, a eu, le 22 août, dans son cabinet une importante séance de travail avec la ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Marie-Thérèse Sombo Ayanne Safi Mukuna, et sa délégation. La réunion entre les deux parties a porté sur un projet de renforcement de l'intégrité et de la transparence du processus de traçabilité des diplômes d'Etat, d'inscription et d'admission des élèves diplômés au sein des universités congolaises.
Le projet à mettre en route dans les jours à venir s'inscrit dans le cadre de l'amélioration de la qualité de l'enseignement supérieur et universitaire en République démocratique du Congo (RDC), et lutter contre la recrudescence des problèmes liés à la falsification des diplômes d'Examen d'Etat et d'attestations de réussite lors des admissions dans les établissements supérieurs et universitaires.
Expert numérique de l'Enseignement supérieur et universitaire, Yusuf Heri a souligné que le projet consiste en l'interconnexion entre la plateforme de gestion académique, administrative et financière dénommée « OptSolution », utilisée par les établissements supérieurs et universitaires de la RDC, et la base des données d'Examen d'Etat gérée par le ministère de l'EDU-NC. Cette interconnexion, a indiqué l'expert Rodrigue Iyembo de l'EDU-NC, permettra une vérification automatique en temps réel des informations des candidats à l'admission, tout en garantissant l'authenticité des diplômes présentés.
Le Pr Vale Manga Willy, Expert numérique de l'ESU, a signifié qu'« OptSolution » va réduire les risques de fraude et améliorer la transparence des procédures d'admission. Le Pr Kale Kenny, conseiller à l'EDU-NC en lien avec l'ESU, a pour sa part mis l'accent sur l'avantage de ce projet qui va améliorer la crédibilité des diplômes et des attestations de réussite. Ce projet concerne, dans un premier temps, le secteur public de l'enseignement, avant naturellement de s'étendre sur le secteur privé.