Brazzaville va abriter à partir du 24 août la 74e session du Comité régional de l'OMS pour l'Afrique. Le gouvernement a profité ce samedi de la présentation de cet évènement pour dresser la situation de l'épidémie de mpox. Elle a déjà atteint au moins 21 personnes à travers le pays.
Le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki, a dressé le tableau de l'épidémie de Mpox au Congo-Brazzaville. Comme sur le reste du continent, la maladie est présente dans le pays. « Nous avons enregistré 158 cas suspects depuis le début de l'année. Et, nous avons eu 21 cas confirmés. Jusqu'à il y a deux jours, nous avions seulement 19 cas confirmés, traités et guéris. Il y a 48 heures, nous avons identifié deux nouveaux cas », a-t-il annoncé.
La maladie touche cinq des quinze départements de la République du Congo, notamment les régions forestières de la Sangha et de la Likouala au nord du pays.
Le ministre Gilbert Mokoki a souligné que le virus mute et que les modes de transmission se multiplient à travers le monde : « C'est une maladie qui, aujourd'hui, connaît beaucoup de transmissions. Avant, on parlait de "monkey pox" : on pensait que le réservoir était le singe. Or, aujourd'hui, il n'y a pas que le singe qui transmet à l'homme ; d'autres animaux le font. Il est aussi prouvé que l'homme transmet à l'animal, particulièrement les animaux domestiques », a-t-il expliqué.
Selon le ministre, la situation de l'épidémie de la variole du singe n'est pas alarmante au Congo. Il a conseillé aux populations d'observer des mesures préventives, notamment le lavement régulier des mains.