Congo-Kinshasa: La société civile dénonce la persistance des barrières payantes à Mwenga

Les barrières payantes perdurent sur la majeure partie du territoire de Mwenga (Sud-Kivu), dix jours après l'entrée en vigueur de l'arrêté du ministre provincial de l'Intérieur interdisant aux agents de l'ordre et des services de sécurité de percevoir des frais illégaux auprès des passants.

Ainsi, le président du bureau de la société civile territoriale de Mwenga, Lungele Itebo, exhorte à l'administrateur de territoire de faire respecter cet arrêté de sa hiérarchie, pris au cours du conseil provincial de sécurité du 14 aout 2024.

Selon lui, des postes de contrôle de routine sont malheureusement transformés en barrières payantes de jour comme de nuit:

"Il y a des barrières, 24 sur 24 heures, à Kimigile, Mambalu,Tutenga, Butwa,Nyabongo, Mizulo, Kalambi, Madebo, Pont Kadubo, Lubiala, Elila, Mubale et Akabeba. (Il y en a aussi à) Mungombe, Kasika, Kalole Mwenga, Buziba, Kitutu, Kanguba Nguba, Mapale, Kilunga et la liste continue".

Le montant exigé varie entre 1000 francs congolais, 2000, 3000 et 5000 francs congolais, détaille-t-il.

Pour les combattants Wazalendo, selon lui, ils ont érigé des barrières à Nabaluma groupement de Biza Lugulu, Kitutu Regeza.

"Et jusqu'à présent, ces barrières existent. La population du territoire de Mwenga est fatiguée de ces actes d'extorsion. Cette pratique accentue la pauvreté", déplore Lungele Itebo.

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