Zéro accident pendant la période des vacances. Tel est l'objectif de la direction générale de la sécurité routière (DGSR) dirigée par le général Jeannot Reribake pour cette année 2024.
Lors de l'atelier de sensibilisation, qui a réuni les différents responsables du transport routier national ainsi que les représentants des coopératives, le directeur général et son équipe ont rappelé les réglementations sur la circulation routière. Cet atelier s'est tenu vendredi dernier dans la grande salle de réunion du restaurant La Promenade, situé au bord de la mer à Mahajanga-Be.
« Tout le monde part en vacances : les organisations religieuses ou sportives ainsi que diverses associations se rassemblent pour des réunions et des activités à travers toute l'île. De nombreux véhicules de transport circulent sur les routes nationales. Afin d'assurer la sécurité, le contrôle technique des taxis-brousse avant leur départ sera renforcé dans toutes les gares routières. Les passagers doivent être transportés uniquement dans des véhicules spécifiquement désignés à cet effet. Il est interdit de transporter des personnes dans des camions ou d'autres véhicules. Les allers-retours (dona miverina) de moins de 24 heures sont formellement interdits pour les conducteurs.
Les coopératives sont entièrement responsables si des conducteurs ne respectent pas ces règles. Tous les véhicules qui transportent des personnes en dehors de leur zone normale d'exploitation doivent passer un contrôle technique particulier ou une visite technique spéciale (VTS), même s'ils disposent d'une visite technique valable. Celle-ci est valable uniquement pour l'autorisation spéciale », tel était le propos du directeur général de la DGSR.
Contrôle inopiné
Le respect du code de la route et la limitation de vitesse pour tous les véhicules étaient également évoqués. Notamment pour les deux-roues, elle est limitée à 75 km/h pour les véhicules de tourisme.
La présence d'un chauffeur supplémentaire (double chauffeur) est aussi exigée si la distance à parcourir est supérieure à 600 km. Un contrôle inopiné sera effectué par l'équipe de la DGSR en collaboration avec les gendarmes et la Police nationale.
La DGSR utilisera également l'application i-tsirika pour faciliter le contrôle des véhicules non validés techniquement, afin d'améliorer les procédures. Ce procédé permet également de prévenir la fraude et l'utilisation frauduleuse de la visite technique. Le registre ou le procès-verbal sera marqué d'un « QR code » et imprimé au format « A5 ».
La corruption et la pollution de l'environnement causée par les gaz d'échappement, ainsi que l'entretien technique fréquent des véhicules et des pièces de rechange, ont également été abordés lors de cette grande réunion.