Impliqués dans un récent vol de bétail dans le district de Tsiroanomandidy, quatre individus auraient échangé des coups de feu avec les gendarmes. Ils sont morts.
La poudre a encore parlé dans le district de Tsiroanomandidy samedi. Il s'est produit un accrochage, et quatre pertes en vies humaines ont été déplorées dans le camp des dahalo, selon des informations recueillies auprès de la gendarmerie.
Les gendarmes sont pleinement mobilisés depuis qu'un cortège de vols de bétail et d'actes de banditisme a resurgi et chamboulé la paix et la sécurité des habitants de la région. Alors, dans la nuit du 21 août, à Ambalatongazato-Ambatomainty Ferme, un hameau situé dans la commune d'Ambatolampy, des dahalo ont opéré inaperçus. Les villageois ont, après coup, constaté la disparition de leurs boeufs. Il va sans dire que l'alerte a été donnée tardivement aux Forces de l'ordre.
Saisie de l'affaire, l'équipe de la Brigade d'Ambararatabe a dû travailler sur la base des renseignements territoriaux, puisqu'il n'était plus possible de suivre les dahalo à la trace.
Coup de filet
De fil en aiguille, les fins limiers ont finalement été mis au parfum de la cachette des coupables présumés du crime. En fait, une personne digne de confiance leur a dénoncé que les suspects se cachaient chez un particulier résidant à Ambatomainty Ferme, et dont elle a bien cité le nom. La même information a été remontée à la Compagnie de la gendarmerie de Tsiroanomandidy. Un lieutenant, premier officier adjoint du commandant, a immédiatement été envoyé avec des gendarmes sur les lieux indiqués. Avec deux gendarmes déjà postés sur place, ils s'apprêtaient à réaliser un coup de filet quand les cibles les ont remarqués depuis la maison leur servant de repaire.
À en croire des membres du fokonolona, témoins de l'arrestation, les supposés dahalo ont quitté l'habitation et se sont dispersés. Ils ont en même temps ouvert le feu en direction des gendarmes aidés par le comité d'autodéfense villageoise. Les bérets noirs ont répliqué aux tirs. Bilan : quatre des fuyards y sont restés. Les autorités civiles locales et le médecin du Centre de santé de base niveau II ont procédé au constat. Les gendarmes auraient déjà identifié les autres en cavale.
