Le Bureau SYNPICS-SENEGO a exprimé lundi de son indignation face aux mesures licenciements abusifs dont sont victimes, leurs confrères Thierno Malick NDIAYE et Ankou SODJAGO, deux journalistes exemplaires, ainsi que celui de Baidy NDAO, caméraman licencié le 19 juillet dernier. Dans un communiqué transmis à la presse, le Synpics section Senego dénonce avec fermeté une violation de la liberté syndicale.
« Ces professionnels ont été injustement remerciés par la direction de SENEGO Média, sous la conduite de Sidy Mbacké. Ces actes constituent une violation flagrante de la liberté syndicale, un droit fondamental consacré par la Constitution », a dénoncé pour le regretter la section Synpics-Senego.
Ces syndicalistes trouvent que, « Ces licenciements sont une attaque directe contre le syndicat et les droits des travailleurs de SENEGO », car pour eux « Thierno Malick NDIAYE, Ankou SODJAGO, et Baidy NDAO, dans leurs fonctions respectives de Secrétaire Général du syndicat, délégué du personnel, et caméraman, ont toujours oeuvré à défendre les intérêts des journalistes et techniciens de presse », témoignent-t-ils. Donc, d'après ces derniers, « Leur mise à l'écart n'a d'autre but que de réduire au silence ceux qui militent pour la justice et la dignité des travailleurs. »
Par conséquent, « Le Bureau SYNPICS-SENEGO réclame dans l'immédiat que Thierno Malick NDIAYE, Ankou SODJAGO, et Baidy NDAO soient rétablis immédiatement dans leurs droits et réintégrés dans l'entreprise », exigent-on.
Par ailleurs, note le communiqué, « Le SYNPICS-SENEGO réaffirme son engagement total à mener la lutte pour que tous les membres licenciés soient rétablis dans leurs droits. Nous mettrons en place tous les recours légaux nécessaires pour garantir qu'aucune injustice ne triomphe. Notre solidarité envers les journalistes et techniciens de SENEGO est inébranlable. »
A cet égard, « Nous mettons également en garde la direction de SENEGO, notamment son PDG Sidy Mohamet Mbacké, contre toute nouvelle tentative de répression ou de licenciement abusif. Le SYNPICS-SENEGO sera toujours en première ligne pour défendre les droits de ses membres et préserver la liberté syndicale au sein de l'entreprise », prévient le Synpics-Senego,
Pour finir, lance-t-on, « nous appelons les autorités compétentes à prendre toutes les mesures nécessaires pour réguler les pratiques de licenciement abusif et mettre fin aux abus qui persistent dans les rédactions, en particulier l'usage illégal des contrats de prestation de services pour des journalistes travaillant à plein temps. Nous ne tolérerons plus aucune atteinte aux droits de nos membres. »