Addis Abeba — Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom, a exhorté tous les États membres et partenaires à participer au cycle d'investissement, lancé par l'organisation en mai dernier pour mobiliser des ressources prévisibles et flexibles pour ses travaux de base.
Le directeur général a fait cette remarque dans son discours d'ouverture à la 74e session du Comité régional pour l'Afrique au Congo.
On rappelle que l'OMS a lancé son tout premier cycle d'investissement en mai de cette année dans le cadre d'un plan plus large visant à transformer la manière dont l'Organisation est financée à l'approche d'une ère de changement climatique, de migrations de masse, de menaces de pandémie, de vieillissement de la population mondiale et de géopolitique turbulente.
Le fonds vise à mobiliser des ressources prévisibles et flexibles pour les travaux de base de l'OMS pour les 4 prochaines années (2025-2028).
Tedros a affirmé aux participants de la 74e session du Comité régional pour l'Afrique que chaque État membre peut apporter sa contribution, dans la mesure de ses moyens, en soulignant que chaque contribution fait une différence, quel que soit le montant.
« Je vous exhorte tous à continuer de plaider en faveur du Cycle d'investissement, car en fin de compte, le Cycle d'investissement concerne vous, nos États membres, et les personnes que nous servons. »
Investir dans une OMS forte et financée de manière durable est un investissement dans une Afrique en meilleure santé, a ajouté Tedros.
Le cycle d'investissement fait lui-même partie de la transformation de l'OMS, en tant que quatrième pilier de notre plan à long terme visant à rendre l'OMS plus durablement financée.
Il s'agit de veiller à ce que l'OMS soit entièrement financée et que le financement que nous recevons soit plus flexible, prévisible et résilient.
Le renforcement du soutien de l'OMS aux pays pour prévenir, se préparer et répondre aux urgences sanitaires a été un élément clé de sa transformation au cours des six dernières années.
La transformation a été axée sur le fait de rendre l'OMS plus efficace, plus efficiente et plus axée sur les résultats.
Le 13e GPW a été le premier du genre dans l'histoire de notre Organisation, avec des objectifs mesurables et des indicateurs clairs, pour aider les pays à atteindre les ODD liés à la santé.
« Bien que nous ayons progressé ensemble sur cette voie, cela n'a pas été suffisant ni assez rapide. Même sans l'impact de la pandémie de COVID-19, nous aurions été bien loin de nos objectifs, comme vous le savez », a-t-il indiqué.
Les leçons tirées du 13e GPW ont maintenant été intégrées au 14e GPW, que les États membres ont adopté lors de l'Assemblée mondiale de la santé de cette année.
Selon le directeur général, le 14e GPW intègre les leçons du passé, les réalités du présent et nos aspirations pour l'avenir. Il repose sur une mission claire de promotion, de fourniture et de protection de la santé et du bien-être pour tous, dans tous les pays.