La société civile Forces vives, coordination urbaine de Goma, plaide pour le casernement de tout militaire qui n'est pas au front. Ce plaidoyer est consécutif aux nombreux cas d'insécurité, impliquant des militaires en errance dans la ville.
Le dernier cas en date, rappelle la structure citoyenne, est celui survenu, lundi 26 août au quartier Majengo, dans la commune de Karisimbi, où un homme en tenu militaire a tiré des coups de feu, blessant des innocents au passage, après une tentative de braquage.
« Depuis beaucoup de mois, ceux qui sèment la désolation, l'insécurité, les tueries, de jour comme de nuit, sont parfois des éléments militaires. Et le cas aujourd'hui, c'est un militaire qui a ravi l'argent à un changeur de monnaie et a tiré sur deux personnes, dont l'une est décédée et l'autre est admise au niveau de l'hôpital", a déploré le président de la société civile-ville de Goma, Marion Ngavo.
Selon lui, "toutes les fois que ces militaires ne seront pas envoyés au front, qu'ils soient ramenés dans les casernes. Ils ne doivent pas circuler avec armes et minutions dans la ville de Goma, parce que ça devient très dangereux ».
Il recommande aussi à la population locale de rester très vigilante et de signaler auprès des autorités militaires les cas des militaires en errance.