Un violent incendie a détruit une habitation de quatre étages à Ambatobevanja Andohalo. Trois personnes y ont perdu la vie, calcinées, et tous les biens s'y trouvant ont été réduits en cendres.
L'incendie a ravagé Ambatobevanja Andohalo. Une maison de quatre étages a été complètement détruite par les flammes. Piégées dans la fournaise, trois personnes ont tragiquement perdu la vie. Ce drame a secoué la ville haute hier, aux alentours de 2 heures du matin. Les douze chambres du bâtiment ont été entièrement dévastées par le feu, emportant tout ce qui s'y trouvait.
Les habitants des environs ont alerté les sapeurs-pompiers de la commune urbaine d'Antananarivo dès qu'une épaisse colonne de fumée a envahi le quartier. Lorsque les secouristes sont arrivés, l'incendie avait déjà atteint une ampleur dévastatrice. Les flammes, violentes et incontrôlables, avaient envahi presque toute la construction. Le sinistre s'est produit par temps venteux, ce qui a rendu l'intervention des pompiers encore plus difficile. Avant qu'ils ne puissent maîtriser la situation, les flammes, se propageant à une vitesse fulgurante, avaient déjà englouti dangereusement toute la maison.
Mise en garde
L'alerte a été déclenchée au centre opérationnel des sapeurs-pompiers à la caserne de Tsaralalàna, ainsi que dans tous les postes avancés périphériques. D'importants renforts ont été dépêchés sur place. Les équipes d'intervention ont réussi à circonscrire l'incendie après deux heures de lutte acharnée, mais la bataille contre les flammes a duré jusqu'à l'aube.
Finalement, les pompiers ont réussi à éteindre le feu après cinq longues heures. Les familles sinistrées ont presque tout perdu dans cet embrasement. Les autorités se sont rendues sur les lieux pour dresser un état des lieux et apporter leur soutien aux familles touchées par ce drame. Les premières aides ont été rapidement fournies aux victimes. Les sapeurs-pompiers appellent à la vigilance en cette fin de période hivernale où le temps est sec et venteux, augmentant ainsi les risques d'incendie. Une mise en garde collective est donc de rigueur.