Datant d'il y a plusieurs décennies, les cités universitaires d'Ankatso n'ont quasiment jamais fait l'objet de réhabilitation, et leurs occupants vivent des situations difficilement imaginables pour les personnes étrangères à la cité.

Les cités universitaires d'Ankatso IIs se trouvent dans un état de délabrement très avancé, les rendant complètement insalubres. S'y ajoutent les problèmes d'eau et d'électricité que vivent depuis des années, les occupants de ces cités. La question a été au centre des discussions, avant-hier, entre la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), Pr Loulla Chaminah, qui vient de prendre ses fonctions, et les représentants des étudiants logés dans la « cité U » d'Ankatso II. Une rencontre au cours de laquelle il a été abordé la question de la réhabilitation des infrastructures.

Celles-ci, datant de la seconde République, n'ont quasiment jamais fait l'objet d'aucuns travaux de réhabilitation, en dépit des nombreuses « déclarations d'intention » émanant des responsables ministériels successifs. Durant plusieurs décennies, les étudiants qui occupent ces logements dans la cité universitaire d'Ankatso II vivent au rythme des coupures d'eau et d'électricité ; procèdent sans cesse à des rafistolages des diverses installations, sans aucune garantie de sécurité, vivent avec les rats, sans parler de la surpopulation dans ces logements universitaires.

La situation dans les cités universitaires est souvent source de mécontentement chez les étudiants, et est à l'origine de plusieurs mouvements de grève depuis de nombreuses années. Aucun changement significatif n'a été observé jusqu'à maintenant. Aux dernières nouvelles, une descente sur le terrain a été effectuée récemment par les responsables du MESUPRES afin de constater de visu la situation réelle. Ce, en vue de futures démarches de résolution de ces graves problèmes subis par les résidents de la cité Ankatso II. Ceux-ci attendent avec impatience l'issue de cette démarche.