Luanda — Le directeur général de l'Institut National de l'Enfance (INAC, sigle en portugais), Paulo Kalesi, a défendu mardi, à Luanda, une peine de prison de 15 à 20 ans pour les citoyens qui commettent des délits de violence sexuelle contre des mineurs, afin de décourager cette pratique dans le pays.
Selon le responsable, une proposition à ce sujet est en cours d'élaboration et sera prochainement présentée à l'Exécutif.
«L'INAC s'est engagé à préparer une proposition de révision du Code pénal, qui sera présentée à l'Exécutif dès qu'elle sera complétée. Nous nous engageons pour la protection et la sécurité de nos enfants, c'est pourquoi nous continuerons à travailler pour sauvegarder leurs droits », a-t-il souligné.
Selon le directeur, qui intervenait dans l'émission « Grande Entrevista » de la Télévision Publique d'Angola (TPA), l'institution a enregistré, de janvier à août de cette année, plus de 700 cas de violences sexuelles contre des enfants, dont la majorité ont été commises par les parents, beaux-pères, oncles, grands-parents, pasteurs, enseignants et professionnels de la santé.
C'est pourquoi il a appelé à des efforts conjoints pour défendre et protéger les droits des enfants, afin qu'ils grandissent en harmonie et puissent contribuer au développement du pays.
A l'occasion, Paulo Kalesi a salué le lancement de la campagne "Nous sommes tous égaux", initiée par la Première Dame de la République, Ana Dias Lourenço, qui vise, entre autres objectifs, à lutter contre les violences sexuelles.
« Les axes de ce projet, adopté par la Première Dame, contribuent à renforcer la protection des droits de l'enfant », a-t-il soutenu.