Casablanca compte le reprendre après avoir levé l'interdiction de recrutement, Riadh Benayad s'entraîne pour le moment avec l'équipe B en attendant d'y voir plus clair.
Touché aux ligaments croisés à la fin du mois d'avril 2023, la convalescence de Riadh Benayad a duré six mois et, au début de la saison dernière, l'Espérance voulait s'en débarrasser, car il est devenu un fardeau. Il coûtait très cher à la trésorerie du club. Il a fallu attendre le mercato hivernal pour voir l'attaquant algérien prêté au Raja Casablanca.
Le séjour de Benayad à Casablanca s'est si bien passé que le Raja a pensé activer l'option d'achat (sachant que le joueur est lié par un contrat avec l'EST qui court jusqu'au 30 juin 2025). Entre-temps, le club de Casablanca a été interdit de recrutement. Une interdiction que le Raja a réussi à lever depuis le début du mois. Il est revenu à la charge depuis pour l'octroi des services de Benayad.
Un prix fixe de 500.000 euros !
Selon les informations en provenance d'Algérie, le joueur est également sur les tablettes de quatre clubs algériens : le Paradou AC entraîné par Radhi Jaidi, l'USM Alger coaché par Nabil Maâloul, le MC Alger et le CR Belouizdad. Les clubs algériens ont tous eu la réponse : l'Espérance a fixé un prix pour laisser partir Benayad, qui est de 500.000 euros.
Cela dit, c'est le statu quo pour le cas Benayad, nous a confié une source bien informée au Parc B. Le joueur s'entraîne pour le moment avec l'équipe B en attendant d'y voir plus clair. C'est dire qu'on n'a pas statué sur son cas jusqu'à présent.
A noter que le bail de Riadh Benayad comprend une clause libératoire. Si l'Espérance veut résilier son contrat, elle devra débourser la coquette somme de 1.400.000 dinars. S'il reste et même s'il ne touche pas les primes des matches, son salaire minimal qu'il touche est déjà élevé. Nous n'avons pas le montant exact, mais il dépasse sans doute les 50.000 dinars par mois.
Deux solutions s'offrent à la direction du club. Si le joueur reste, autant faire partie des plans de Miguel Cardoso. Dans ce cas de figure, la décision revient au technicien portugais. Si ce n'est pas le cas, autant le laisser partir et s'aligner sur la meilleure offre qui se présente, d'autant que Benayad intéresse plus d'un club que ce soit en Algérie ou au Maroc. Une décision que le président de l'EST Hamdi Meddeb et son entraîneur doivent prendre avant la clôture du mercato estival. C'est un cas qui pose des soucis et qui doit être dénoué vite.