Congo-Kinshasa: En une année de gestion , CAMI - Le Comité du DG Popol Mabolia multiplie les recettes des droits superficiaires

Il y a de ces signes qui ne trompent jamais. Oui, il y a de ces actions révélatrices qui présagent une révolution, un changement positif, mieux, un avenir meilleur d'une organisation qui se veut au service de la Nation. Le Cadastre Minier (CAMI), porte d'entrée du secteur minier en RDC, à travers la gestion orthodoxe impulsée par son Directeur Général, Popol Mabolia Yenga, a multiplié par deux ou trois fois, en une année, les recettes des droits superficiaires payés à la Direction Générale Des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales Et de Participations (DGRAD). Cette annonce a été faite vendredi 23 août dernier, par le comité de direction du CAMI au cours d'un café de presse organisé dans l'optique de remplir son devoir de redevabilité après une année de prise de fonctions à la tête de cet établissement public.

Devant le Secrétaire Général des mines, l'Administrateur et le Directeur Général Adjoint du CAMI, les professionnels des médias, les étudiants, et de nombreuses autres personnalités évoluant dans le secteur des mines dont les professeurs Grégoire Bakandeja et Gary Sakata, dans une ambiance conviviale, le DG Popol Mabolia a entamé son speech par présenter son établissement, avant de revenir sur des réformes et prouesses qui ont été apportées durant une année de sa gestion transparente qui semble être le maitre mot au sein du Cadastre Minier (CAMI). Ce Comité a, visiblement, accordé une priorité indéniable à la transparence dans toutes ses actions.

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A en croire son DG, en tant qu'établissement public au service de la Nation congolaise, le Conseil d'administration et le comité de direction du CAMI ont revitalisé ses pratiques de communication. L'accent a été mis sur l'expansion des publications à travers les médias, visant ainsi à informer le public de manière plus étendue sur les activités du Cadastre Minier.

Bilan positif !

Dressant un bilan positif de sa gestion, Popol Mabolia Yenga a félicité son comité de gestion, ainsi que le conseil d'administration du CAMI pour avoir multiplié par deux ou trois fois, en une année, les recettes des droits superficiaires payés à la Direction Générale Des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales Et de Participations (DGRAD), en exigeant aux titulaires des droits miniers et de carrières de payer la totalité de ce qui leur est exigé par la Loi.

« Nous avons remarqué que 50% des frais exigés sont payés au cadastre minier et 50% au trésor public. Les gens payaient au Cadastre minier et ne payaient pas la totalité au niveau de la DGRAD, et on leur délivrait des certificats.

Nous avons dit qu'aujourd'hui il faut payer le 100%. Je suis heureux de dire que ce que nous contribuons au trésor a doublé, allant de 15.000.000 USD à près de 30.000.000 USD. Il y a une maximisation de notre recette au niveau du trésor avec les activités des droits superficiaires, conformément au code et règlement », a-t-il indiqué.

Parlant de l'assainissement du fichier minier de la RDC, le DG Mabolia a affirmé que sur plus de 3070 titres miniers trouvés, un tier n'était plus en règle. « Lorsque nous avons pris le contrôle du cadastre, nous avons rencontré dans notre fichier cadastral plus de 3.000 titres mais beaucoup posaient de problèmes car les règles qui sont édictées dans le code et règlement minier n'étaient pas suivies.

Près du tiers des permis n'étaient pas actifs, donc il y avait une situation de gel. Il fallait donc sortir tous ceux qui ne respectaient pas la loi, et ce, dans l'esprit d'avoir un fichier beaucoup plus dégagé. Et cela permettrait d'éviter le gel des permis et de permettre à d'autres beaucoup plus intéressés d'avoir des carrés miniers », a fait savoir Popol Mabolia Yenga.

Toujours dans le cadre de l'assainissement du fichier minier, le DG de CAMI a affirmé que 36 titres miniers ont expiré, représentant 506 carrés miniers retournés à l'État. 59 titres miniers ont été radiés, représentant 4221 carrés miniers. "L'assainissement concernait aussi beaucoup de titres miniers et de carrières qui étaient expirés dans notre fichier cadastral.

On a dénombré plus de 36. Cela représente à peu près 506 carrés miniers qui ont été retournés dans le panier national. Il y a eu des notifications de radiation des permis pour 59 titres miniers et des carrières qui ont été renoncés. Et cela a donné plus 4221 carrés miniers", a-t-il ajouté.

Les autres grandes innovations de sa gestion à la tête de CAMI est la création de la direction d'études au sein de son établissement et la mise en place d'une Convention collective.

Tout laisse à croire que dans le contexte de la vision actuelle promue par l'actuel comité de gestion, le Cadastre Minier a connu une amélioration tangible de ses activités, tant sur le plan interne qu'externe. Nonobstant le fait que des voix mécontentes s'élèvent pour tenter de se faire entendre, parfois influencées par une méconnaissance des évolutions positives en cours, le Cadastre Minier ne cesse d'assurer le public que l'intérêt national reste au cœur de toutes ses actions, en stricte conformité avec la vision du Président de la République.

L'on ne peut qu'encourager le Conseil d'Administration ainsi que le nouveau Comité de Direction du Cadastre Minier (CAMI) pour tout le travail réalisé jusque-là, en une année de gestion.

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