"Est-ce le calme avant ou après la tempête, ce silence annonce-t-il une bourrasque, dans le cas d'espèce ?Telle est la question fondamentale. D'où, mettre fin, de façon crédible et durable, à la guerre annexionniste que mène le régime du Président KAGAME du Rwanda contre la RDC et les contrées du KIVU s'avère aujourd'hui une nécessité impérieuse en tant qu'impératif de développement et de démocratie.
Il est, en effet, impensable sinon, irréalisable d'entreprendre des actions de développement, conformément au programme du Gouvernement, et d'organiser les élections ou tout autre exercice démocratique dans une contrée ou, par suite des opérations de guerre, l'Etat ne peut ni exercer son autorité, ni assurer l'ordre public et la paix", soutient, mordicus, André-Alain Atundu, dans une nouvelle tribune de réflexion consacrée à la problématique de l'agression ainsi que des menées subversives auxquelles se livrent, depuis plusieurs années, les groupes armés opérant dans l'Est sous la bénédiction de certains pays voisins dont le Rwanda qui a cité à maintes reprises dans les rapports d'experts de l'Onu. Atundu, dans une analyse critique, démontre combien la restauration de la paix dans l'Est est un préalable majeur à tout projet de développement national.
Voilà pourquoi, ses yeux, la diplomatie, à elle toute seule, ne peut suffire à vider les prétextes, ni les préjugés à l'origine du déferlement des groupes armes sur des zones stratégiques regorgeant des ressources naturelles exploitées, du reste, de manière illicite et illégale sous l'oeil complice de la Communauté Internationale.
Comment donc sortir de l'auberge ? Que faire alors dès lors que la RD. Congo et le Rwanda, deux pays voisins au coeur de l'Afrique, sont obligés de continuer à survivre en tant qu'Etats ? Ici, Atundu crève l'abcès, pose le diagnostic et offre tout un florilège de pistes de solutions, dans l'analyse reprise, ci-dessous.