Le Togo a réalisé des avancées notables ces dernières années pour renforcer ses systèmes d'enregistrement civil et de statistiques vitales, en mettant particulièrement l'accent sur l'enregistrement des naissances.
Ce processus essentiel, qui comprend également l'enregistrement des décès et des mariages, revêt une importance cruciale, car l'acte de naissance constitue la première reconnaissance légale de l'existence d'un individu.
Selon le bureau local du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), 87% des enfants togolais âgés de 0 à 11 mois sont désormais enregistrés avant leur premier anniversaire.
Ce taux d'enregistrement, en nette amélioration, reflète les progrès accomplis par le pays, comme l'ont confirmé les enquêtes MICS (Multiple Indicator Cluster Survey) menées en 2010 et 2017.
Malgré ces progrès, l'UNICEF encourage le Togo à poursuivre ses efforts pour atteindre un enregistrement universel des naissances.
Pour cela, l'organisation recommande la systématisation de l'enregistrement des naissances en lien avec d'autres services sociaux. Cette approche permettrait d'assurer que les enfants non encore enregistrés puissent obtenir une identité légale de manière durable.
Par ailleurs, le Togo est incité à passer de la simple modernisation des systèmes d'enregistrement à leur digitalisation complète. Cette transition numérique est perçue comme un moyen d'améliorer l'efficacité, la rapidité et la fiabilité des services publics offerts aux citoyens.
Maneyem Kenao, représentant du ministre de l'Administration territoriale, a confirmé que le Togo est actuellement dans une phase de montée en puissance visant à offrir des services publics de qualité en un temps record.
« Pour le moment, les actes continuent d'être enregistrés dans les registres d'état civil, mais très prochainement, ce sera fait de façon digitalisée au niveau des états civils de toutes les communes », a-t-il précisé. Cette digitalisation prévue est une étape cruciale vers une gestion plus moderne et efficace des données de l'état civil.