Dakar — Le président de la Fédération sénégalaise de basketball (FSBB), Babacar Ndiaye, a demandé mercredi à l'Etat d'intervenir davantage dans la formation de la petite catégorie, en vue d'assurer la relève dans cette discipline.
"Nous voulons une intervention beaucoup plus poussée de l'Etat dans la formation de la petite catégorie pour assurer la relève. Si, aujourd'hui, nous avons des Jean-Jacques Boissy, un international sénégalais en vue, c'est parce que nous avons pris part à plusieurs éditions de l'Afrobasket", a-t-il dit.
M. Ndiaye s'exprimait lors de la remise du drapeau national à l'équipe nationale du Sénégal de basket des moins de 18 ans, à Dakar, une cérémonie présidée par la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khary Diène Gaye.
L'équipe sénégalaise est en partance pour l'Afrobasket masculin des moins de 18 ans, qui se déroulera à Pretoria, en Afrique du Sud, du 2-14 septembre.
Selon le président de la FSBB, le Sénégal peut compter sur "un bon potentiel" dans cette catégorie.
Il a rappelé que lors de sa participation au tournoi de pré-qualification à la prochaine Coupe du monde de basket féminin prévue à Berlin en 2026, le Sénégal était présent à Kigali (19-25 août) avec dans ses rangs "deux jeunes joueuses issues des U18 : Néné Ndiaye et Sabou Guèye".
D'autres jeunes joueuses "tapent à la porte de l'équipe nationale", a-t-il assuré. C'est pourquoi, il a demandé "une assistance beaucoup plus poussée de l'Etat" pour leur permettre de participer aux compétitions U16 et autres.
La ministre des Sports a promis que son département va travailler avec la fédération afin de "garantir une formation de qualité et assurer la relève".
"J'invite la fédération à insister sur le travail à la base. La prise en charge des jeunes constitue une priorité de notre programme de développement du sport", a-t-elle souligné.
Selon Mme Gaye, le sport de haute performance "est une des priorités de l'Etat, mais avant de parler de cela, il faut un développement du sport à la base et des lieux de pratiques".
"Dans les communes, il n'existe pas de lieux de pratique du sport et sans cela, nous ne pouvons pas parler de développement du sport à la base, alors que c'est sur la petite catégorie que nous comptons nous appuyer pour accompagner le développement de l'élite", a-t-elle dit.