La République de Madagascar est un partenaire clé dans la conduite de l'opération Levante 2 dans la région Océan Indien Occidental.
Une stratégie de dissuasion et de répression de diverses activités illégales en mer dans l'océan Indien occidental (l'immigration clandestine, le trafic de drogue et la pêche illicite non déclarée et non réglementée (INN), etc.). C'est dans cet esprit qu'a été menée l'opération Levante 2. Cette initiative préventive a été mise en oeuvre du 15 au 22 de ce mois par le Centre régional de coordination des opérations (CRCO), en collaboration avec le CRFIM ainsi que ses partenaires régionaux et internationaux, notamment la République du Kenya, la République de Madagascar, le Royaume-Uni et l'opération EU NAVFOR Atalanta en Somalie.
Elle (l'opération) a également été organisée pendant les visites portuaires des navires ESPS NUMANCIA (EUNAVFOR Atalanta) et HMS LANCASTER (Royal Navy) au Kenya et aux Seychelles, respectivement. Les principaux objectifs étaient « d'améliorer la connaissance du domaine maritime (MDA), de dissuader les activités illégales en mer, de renforcer la sécurité maritime, d'intégrer des experts juridiques dans les opérations et de promouvoir le partage d'informations entre les partenaires régionaux et internationaux. »
Une réussite
Les résultats parlent d'eux-mêmes. Plus de soixante navires ont été surveillés sur une zone de 1 223 815 km². L'opération a également permis de « tester l'interopérabilité des forces des différents pays et partenaires participants, notamment le Kenya, Madagascar, le Royaume-Uni, l'opération Atalanta. » Par ailleurs, un cas particulier impliquant un navire battant pavillon kényan, suspecté de pêche INN juste à l'extérieur des mers territoriales somaliennes (TTS), est actuellement traité en coopération avec les autorités somaliennes et kényanes.
Il conviendrait de noter qu'avec la collaboration des États membres et des partenaires au sein de l'architecture régionale de sécurité maritime (ARSM), celle-ci augmente continuellement ses patrouilles dans l'océan Indien occidental. Le CRCO, grâce à de nouveaux partenariats et à l'inclusion d'autres États membres, étend sa présence et ses capacités à mener des opérations conjointes. « Cette présence renforcée joue un rôle essentiel dans le respect de l'État de droit et la lutte contre la notion de « No man's sea » », a noté le capitaine Sam Gontier, directeur du RCOC.