Les députés de la majorité et de l'opposition ont repris le chemin de leurs circonscriptions respectives pour expliquer les atouts de la nouvelle constitution ou pour dénoncer l'adoption d'un régime parlementaire, c'est selon.

Pour Brigitte Adjamagbo-Johnson, secrétaire générale de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA), figure emblématique de l'opposition, ces rencontres avec les électeurs sont bien plus qu'un simple exercice de communication ; elles sont une opportunité précieuse d'écouter, d'échanger, et de recueillir les préoccupations des citoyens, ces voix qui, trop souvent, peinent à se faire entendre dans les arcanes du pouvoir.

En se présentant comme une députée du peuple, Brigitte Adjamagbo-Johnson réaffirme son engagement à défendre avec ferveur les intérêts de ceux qui l'ont élue. Elle s'oppose à la déclaration de politique générale du Premier ministre qu'elle qualifie de vide de propositions et dénonce la promulgation de la nouvelle constitution.

Ce n'est évidemment pas le point de vue des élus de la majorité pour lesquels le régime parlementaire apportera davantage de démocratie et permettra la mise en oeuvre de réformes axées sur le développement.