Un face-à-face inattendu. Hier, une rencontre avec les parties prenantes des élections municipales a été initiée par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Plusieurs personnalités politiques importantes étaient présentes lors de l'événement. Des membres du gouvernement, des parlementaires, et plusieurs leaders de l'opposition ont été aperçus à Alarobia. À l'issue des discours des responsables de la Ceni sur les détails des préparatifs électoraux ainsi que le calendrier électoral, les politiciens se sont donnés à coeur joie à la séance de questions-réponses. Chacun avait eu une minute trente secondes pour s'exprimer.
Dans leurs allocutions, les membres de l'opposition ont fustigé les irrégularités des précédentes élections. De leur côté, les pros-pouvoir ont répondu avec des arguments contraires. Lors de sa prise de parole, Alain Désiré Rasambany, secrétaire général du HVM, a évoqué des irrégularités lors des dernières législatives. En réponse, le ministre de la Décentralisation et de l'Aménagement du Territoire, Naina Andriantsitohaina, a utilisé une métaphore pour illustrer la nature changeante de la politique. « Parfois on est la police, parfois on est les voleurs », a-t-il déclaré.
Résultats
Avant la séance de questions réponses, les responsables de la Ceni ont présenté le calendrier électoral. Les résultats officiels des élections municipales sont attendus le 23 janvier 2025. Ces résultats seront prononcés par les tribunaux administratifs dans tout le territoire national. Il a aussi été expliqué que cette fois-ci, le candidat maire qui n'est pas élu ne sera plus automatiquement élu conseiller municipal. La méthode du « plus fort reste» sera appliquée dans le mode de calcul des sièges de conseillers municipaux et communaux. Les tribunaux administratifs auront la tâche de faire les calculs en cas de besoin.
En ce qui concerne le contentieux électoral, les confrontations des procès-verbaux demeurent pertinentes. Les candidats insatisfaits des décisions des Ovec disposent de 48 heures pour contester et défendre leurs candidatures. En cas de gain de cause, le tribunal administratif est habilité à décider de la validation de la candidature. Par ailleurs, les maires candidats devront démissionner après avoir obtenu le certificat d'enregistrement de leur candidature.