Fatick — Le ministre de l'Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a procédé à l'installation officielle du nouveau gouverneur de Fatick (centre), Ngoné Cissé, mercredi, en remplacement de Seynabou Guèye.
Mme Cissé, précédemment préfet du département de Guinguinéo, dans la région de Kaolack (centre), remplace Seynabou Guèye à la tête de l'exécutif régional de Fatick.
"De Ngoné Cissé, nous pouvons retenir un grand commis de l'Etat, chevronné, avec des qualités managériales", a déclaré le ministre de l'Intérieur en parlant du nouveau gouverneur de Fatick.
"Cette nomination vous engage à relever les défis" auxquels cette région est confrontée, lui a-t-il dit.
"Il est attendu le désenclavement de la région, la réduction des accidents de la circulation par des mesures correctives, la lutte contre les inondations et la mise en oeuvre des politiques publiques en général", a énuméré le ministre de l'Intérieur.
Il s'est ensuite félicité du travail du gouverneur sortant, resté cinq ans à la tête de la région de Fatick.
M. Tine estime que Seynabou Guèye "a été sur tous les fronts et les combats pour maintenir la paix et la stabilité" dans cette région.
"Elle a su hisser l'administration régionale à un niveau élevé et apprécié", a-t-il affirmé en parlant de l'ex-gouverneur de Fatick.
"Je suis consciente de l'ampleur de la tâche et je m'efforcerai de l'exécuter avec humilité", a assuré son successeur, ajoutant : "Ce territoire aux potentialités énormes doit faire néanmoins face aux nombreux défis liés à la salinité des terres, à l'érosion côtière, au renforcement de la dynamique d'urbanisation entres autres. Chaque maillon de la chaîne à un rôle à jouer."
Le nouveau gouverneur de Fatick a pris l'engagement de "suivre la voie tracée par" ses prédécesseurs qui, dit-elle, "ont su relever les défis inhérents" à cette région.
Le gouverneur sortant indique avoir servi avec "honneur et passion" la région de Fatick.
Seynabou Guèye a rappelé plusieurs réalisations de l'Etat pendant qu'elle dirigeait la région. Elle a parlé de la "réduction des abris provisoires (les salles de classe souvent faites de branches d'arbres) et l'amélioration de la distribution et de la qualité de l'eau".