Pour Thierno Bocoum, Président AGIR, « Chercher à introduire une réforme constitutionnelle tout en étant sûr de ne pas avoir la majorité requise si les divergences sur la question évoquée sont assumées, est une triste manière de jouer aux enfantillages avec les institutions de la République et d'exposer une stratégie politicienne de bas étage ».
Dans une note rendue publique, l'ancien député révèle que le but véritable est de « compter sur le rejet de la loi pour mieux se positionner dans l'optique d'une dissolution prochaine de l'Assemblée nationale ». Toute chose qu'il juge « RIDICULE ». Et de se demander : « Pendant qu'on y est, pourquoi ne pas alors introduire les autres réformes constitutionnelles envisagées et ainsi faire d'une pierre plusieurs coups ? Les réformes attendues ne manquent pas et pouvaient être introduites dès leur arrivée au pouvoir, sans perdre du temps, si l'idée de tout soumettre à l'Assemblée nationale actuelle était une option sérieuse ».
Pour sa part, se prononçant sur la convocation de l'Assemblée nationale pour la suppression du Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique social et environnemental (Cese), Bougane Gueye Dany de Gueum sa bopp parle de « diversion ».
Et son texte d'hier, mardi, de noter : « Énième diversion avec cette saisine de Diomaye pour dissoudre le Hcct et le Cese. Les priorités sont ailleurs avec la situation économique chaotique, l'insécurité galopante, le fleuve Sénégal qui sort de son lit, le spectre des inondations qui hante le sommeil des populations et le scandale de l'Onas sur fonds de favoritisme et de corruption ».