Congo-Brazzaville: Eglise évangélique du Congo - Le Conseil synodal en session pour élire un nouveau président

Le successeur du révérend Juste Alain Gonard Bakoua à la tête de l'Eglise évangélique du Congo (EEC) sera connu au terme de la session ordinaire du Conseil synodal électif qui se tient du 29 août au 1er septembre à la paroisse évangélique de Mansimou, dans le 8e arrondissement de Brazzaville, Madibou.

Assemblée générale délibérante se tenant tous les quatre ans, le synode de l'EEC, édition 2024, est placé sur le thème « Une église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible ». La cérémonie d'ouverture a été marquée par un culte rassemblant les délégués venus des différentes paroisses de l'EEC à travers le pays.

L'enjeu de la 26e session ordinaire du synode de l'EEC est la mise en place des instances dirigeantes devant conduire les destinées de cette communauté pendant les quatre prochaines années. Une occasion pour le président sortant de mettre son mandat en jeu, lui qui ne sera pas candidat à sa propre succession d'autant plus qu'il est admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Lançant les travaux de l'assemblée générale élective, le révérend Juste Alain Gonard Bakoua a indiqué que ces assises sont l'expression de la volonté du Seigneur Jésus de continuer à rassembler son peuple pour continuer l'oeuvre de relèvement. Il a rappelé que la session précédente s'était tenue à Makélékélé, dans le 1er arrondissement de Brazzaville, dans un contexte inhabituel, difficile pour la vie de cette église.

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Il s'est réjoui de la volonté du Conseil synodal de redresser, de remettre les choses en ordre, de rétablir la légitimité des institutions en prenant la responsabilité de ramener ces assises en août. Ceci quarante-cinq mois après la dernière session.

« Je voulais dire, sans risque de me tromper, que l'église était ce malade, finalement qui n'est pas mort, que le Christ a rendu la vie mais comme vous le savez pour tout malade, surtout celui qui sort du coma, il est convalescent ; il est fragile et je peux dire que ce défi de relèvement, je crois que nous l'avons gagné de ce point de vue car l'église se retrouve en session ordinaire, mais notre responsabilité et notre maturité sont engagées parce que l'église est encore fragile », a-t-il rappelé, se référant au texte de Marc : 1-12, présentant un mourant qu'on a emmené au pied de Jésus pour son relèvement.

C'est ainsi qu'il a insisté sur le devoir pour les 706 délégués d'assurer les soins appropriés à ce malade fragile qui a retrouvé la vie. « C'est donc sous le signe de la prise de conscience très sincère que la grâce de Dieu nous a permis de tenir une session ordinaire à un moment régulier. Je vous invite à être à l'écoute de celui qui est le Christ...

Le Seigneur va nous orienter, soyons à son écoute, si et seulement si nous voulons laisser le Saint-Esprit nous conduire, si nous voulons tous être unis autour de Christ et transcender les clivages ethnique, linguistique, culturel, régional et autres », a exhorté le révérend Juste Alain Gonard Bakoua.

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