Le comité directeur du programme Ecofish des Nations unies s'est réuni la semaine dernière à Port-Louis, en présence du ministre de l'Économie bleue, Sudheer Maudhoo, de l'ambassadeur de l'Union européenne (UE), Oskar Benedikt, et de la représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Amanda Serumaga. Cette réunion a eu pour but de discuter de l'avenir de la pêche artisanale à Maurice.
Le programme Ecofish, soutenu conjointement par l'UE et le PNUD, a pour objectif de promouvoir des pratiques de pêche durables, et de renforcer la gestion des ressources halieutiques dans les régions de l'Afrique de l'Est, du Sud de l'Afrique et de l'océan Indien. Lors de la réunion, le ministre a détaillé les trois principaux volets du programme : l'introduction de dispositifs GPS modernes pour la navigation, l'installation de machines à glace pour améliorer la conservation du poisson et la mise en place de programmes de formation destinés à renforcer les compétences des pêcheurs.
À partir de septembre, l'installation des machines à glace débutera, marquant le lancement de diverses initiatives pour soutenir les pêcheurs. En parallèle, près de 1 000 cartes d'enregistrement seront distribuées aux pêcheurs et des subventions allant jusqu'à Rs 6 millions seront attribuées à six coopératives pour l'acquisition de bateaux semi-industriels. «Ces mesures visent à moderniser le secteur et à réduire la dépendance aux importations», a précisé le ministre.
L'ambassadeur de l'UE a réaffirmé le soutien de l'Union pour la mise en oeuvre du programme Ecofish, soulignant que les initiatives visent à protéger les océans tout en soutenant les moyens de subsistance des pêcheurs. De son côté, Amanda Serumaga a précisé que le soutien à la pêche artisanale est au coeur de ce programme, qui met l'accent sur la sécurité alimentaire, la croissance inclusive et la création de nouvelles opportunités d'emploi.