L'édition 2024 de «The Directory of Financial Institutions» est sur le marché. Ce guide offre une vue d'ensemble détaillée des principaux acteurs qui façonnent le paysage financier, notamment les banques, les compagnies d'assurances, les managements companies, les organismes de régulation...
Notre secteur financier compte une expérience de plus de 30 ans en matière d'investissements et de financements transfrontaliers, et il offre une plateforme transparente et bien réglementée. En tant que juridiction internationalement reconnue, le centre financier international de Maurice accueille un certain nombre de banques internationales, de cabinets juridiques, de services aux entreprises, de fonds d'investissement et de fonds de capital-investissement.
Les professionnels du secteur, les investisseurs ou simplement ceux cherchant à approfondir leurs connaissances trouveront dans The Directory of Financial Institutions 2024 des informations claires et précises sur les institutions de ce secteur ainsi que leur rôle dans l'économie locale.
S'appuyant sur une infrastructure de pointe, un cadre juridique moderne et innovant et un régime facilitant les affaires, le secteur financier mauricien offre une panoplie de produits et de services financiers compétitifs, notamment la banque privée, le global business, l'assurance et la réassurance, les trusts et fondations, l'investment banking, entre autres.
Le secteur bancaire mauricien se distingue par son niveau de développement élevé, une caractéristique remarquable pour un marché de cette taille. Cette réalité découle de la position géographique stratégique du pays, de l'absence de contrôle des changes et d'un système fiscal simplifié, exempt de plusvalues, de droits de propriété ou de droits de succession. Ces facteurs ont contribué à faire de Maurice l'un des secteurs de services financiers les plus avancés du continent africain. Le pays a établi des accords de non-double imposition avec 46 marchés, dont l'Inde et 20 États africains.
De plus, les banques mauriciennes sont bien placées pour faciliter les investissements et se développer sur les marchés en croissance de l'Afrique subsaharienne, en particulier la Communauté de l'Afrique de l'Est. D'un autre côté, les secteurs à forte croissance, tels que l'immobilier et le tourisme médical, offrent des opportunités intéressantes pour les services financiers. Comme le souligne Richard Le Bon, rédacteur en chef de Business Magazine, après trois décennies d'existence, l'île Maurice est reconnue à juste titre comme une juridiction de substance.
En plus de fournir des services de back-office, elle est en mesure d'offrir une gamme de services à valeur ajoutée aux fonds de capital-investissement, aux fonds spéculatifs et aux fonds de cryptomonnaies, ainsi que de gérer les actifs de particuliers fortunés.
«Il est clair que le centre financier international de Maurice est devenu plus compétitif. En témoigne sa progression de sept places dans l'indice 2023 des centres financiers mondiaux, où nous nous classons désormais au 61e rang. Cela nous laisse encore derrière nos concurrents directs, GIFT City (57e place), Dubaï (20e place) et Abu Dhabi (37e place). Toutefois, dans le monde des affaires internationales, la question de la compétitivité est relative, car elle dépend de facteurs endogènes tels que les politiques nationales et de facteurs exogènes tels que le retrait d'une juridiction concurrente de la liste grise du Groupe d'action financière internationale (GAFI)», explique Richard Le Bon.
Richard Le Bon ajoute que le secteur du global business est notre poule aux oeufs d'or, contribuant non seulement à la richesse nationale (14 % du PIB) et à l'emploi (près de 17 000 professionnels en activité), mais aussi en termes de recettes en devises. Par ailleurs, selon les derniers chiffres d'AXYS, les actifs des GBC domiciliés à Maurice s'élèvent à 705 milliards de dollars à la fin du mois de juin 2023, ce qui représente plus de Rs 30 000 milliards. D'où l'importance de préserver notre compétitivité.