Dernièrement, l'Office National de Contrôle de Qualité (ONCQ) a découvert une quantité de près de dix mille sacs de riz pourri dans un stock à Bentouraya, dans la commune de Manéah.
Ce jeudi 29 août 2024, nous avons eu un entretien téléphonique avec M'bany Sidibé, président de l'Union pour la défense des consommateurs de Guinée afin d'avoir sa réaction sur le sujet. Il a fait savoir que cette situation est une préoccupation majeure à leur niveau.
Ce défenseur des consommateurs déclare qu'ils condamnent fermement ces genres de pratiques.
"C'est une préoccupation majeure à notre niveau et une grande inquiétude, parce que c'est une question de santé de tous les consommateurs et qui nous préoccupe à un plus haut niveau. De notre côté, nous condamnons fermement ces genres de pratiques. Nous sommes en train de mener des enquêtes pour savoir est ce qu'il y a eu des catégories de riz qui sont pourris là qui ont été vendus aux consommateurs. Nous sommes en train de mener notre propre investigation" , a précisé le président.
Il poursuit en demandant la collaboration de l'ensemble des consommateurs.
"Il y a un grand risque, dans la mesure où c'est la vie, la santé des consommateurs qui se trouvent menacés. C'est pourquoi nous demandons une collaboration de l'ensemble des consommateurs. Il faut que tous les consommateurs regardent les catégories de riz qui sont dans les marchés, dès qu'ils voient une qualité qui ne répond pas aux conditions, non seulement de retourner, mais également d'interpeller la personne" , conseille-t-il.
Face à cette situation, il a lancé une invite aux autorités.
"Nous demandons humblement aux autorités de mettre fin à ces genres de pratiques dans notre pays. Et à l'Office National de Contrôle de Qualité, de faire très rapidement une conférence de presse pour faire l'état des lieux, et nous dire est ce que ce stock là n'a pas été destiné aux marchés" , a-t-il lancé.
Il conclut ces propos en exhortant à l'Office National de Contrôle de Qualité d'informer et communiquer largement sur la qualité des produits en Guinée, mais également d'interdire carrément le reconditionnement des catégories de riz, et suivre le circuit de distribution de tous les produits.