- La SEC Nigeria accorde un agrément provisoire aux bourses d'actifs numériques Busha et Quidax dans le cadre du programme ARIP.
- Busha propose des transactions en crypto-monnaies en utilisant la monnaie fiduciaire par le biais d'applications mobiles et web. Quidax exploite une plateforme d'échange pour les jetons de crypto-monnaie existants sur sa blockchain.
- Cinq autres entreprises, dont Trovotech et Dream City Capital, ont été admises au programme d'incubation réglementaire de la SEC pour tester des produits d'actifs numériques innovants.
La Securities and Exchange Commission (SEC) du Nigeria a accordé un agrément provisoire à deux bourses d'échange d'actifs numériques, Busha et Quidax. Cet agrément, accordé dans le cadre du programme d'incubation réglementaire accéléré (ARIP), marque une étape importante pour les deux entreprises, qui commencent à opérer sur le marché en pleine évolution des actifs numériques au Nigeria.
Busha facilite les transactions en crypto-monnaies en utilisant la monnaie fiduciaire par le biais de ses applications mobiles et web. Les utilisateurs peuvent s'engager dans des activités telles que l'achat, la vente, le stockage et l'échange de crypto-monnaies. Quidax exploite une plateforme d'échange de crypto-monnaies qui répertorie et échange des jetons de crypto-monnaie existants en utilisant sa propre blockchain.
Outre Busha et Quidax, cinq autres entreprises, dont Trovotech et Dream City Capital, ont été admises au programme d'incubation réglementaire (RI) de la SEC, qui évalue les modèles commerciaux et teste les produits d'actifs numériques innovants sous la supervision de la SEC.
Points clés à retenir
Le paysage de la cryptographie au Nigéria a été tumultueux. Suite à l'interdiction des transactions bancaires liées aux crypto-monnaies par la Banque centrale du Nigéria (CBN), le gouvernement a accusé les traders de manipuler le naira par le biais des échanges P2P. Au début de l'année 2024, des rapports ont fait état d'échanges de crypto-monnaies cherchant à obtenir des licences auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) après que la CBN a levé son interdiction de deux ans.
Cependant, en mai, la SEC a ordonné aux bourses de retirer le naira des échanges P2P. Ce va-et-vient réglementaire met en évidence les défis actuels de l'adoption des crypto-monnaies au Nigéria. Pour que les services de crypto-monnaie s'intègrent pleinement dans le système financier du pays, l'alignement entre les approches réglementaires de la SEC et de la CBN est crucial. La situation souligne l'interaction complexe entre l'innovation, la stabilité financière et la surveillance réglementaire sur le marché nigérian des crypto-monnaies en pleine évolution.