Huambo (Angola) — Le Projet d'accélération de la diversification économique et de la création d'emplois "Diversifica Mais" a réalisé jeudi, une enquête sur les initiatives de production à grande échelle et les clients potentiels de la plateforme logistique de Caála dans la province de Huambo.
L'évaluation, qui a eu lieu dans deux fermes de production d'avocats dans les municipalités de Caála et Mungo, ainsi que dans la mine d'exploration des "Terres Rares" dans la municipalité de Longonjo, a été réalisée par les responsables et les spécialistes du projet.
Une note parvenue à l'ANGOP indique que l'expertise se déroule au siège de la composante 2 du projet, et projette des investissements dans les infrastructures productives, en particulier dans les pôles de développement industriel et les plateformes logistiques.
À cet effet, les investissements envisagés sont de l'ordre de 100 millions de dollars et s'inscrivent dans le cadre de l'accord de financement de 300 millions de dollars signé entre le Gouvernement angolais et la Banque Mondiale, pour la mise en oeuvre du projet « Diversifica Mais ».
La note ajoute que le Ministère du Plan, en tant que coordinateur du projet, le met en oeuvre en coordination avec plusieurs entités publiques, et que l'Agence de Régulation de la Certification des cargaisons logistiques de l'Angola va suivre les travaux, car elle a pour mission de dynamiser et de superviser le Système de Réseau National de Plateformes Logistiques.
S'adressant à la presse, le coordinateur de l'unité d'exécution du projet « Diversifica Mais », Pedro Marcelino, s'est dit « très impressionné » par les infrastructures trouvées, qu'il s'agisse des fermes ou de la mine d'exploration « Terres Rares » de Longonjo.
"En fait, nous sommes très impressionnés et nous verrons comment le projet Diversifica Mais peut soutenir ces institutions, en termes d'infrastructures pour faciliter leur accès, car ce sont elles qui vont approvisionner la plateforme logistique de Caála", a-t-il affirmé.
Selon lui, il s'agit avant tout des fermes agricoles de production d'avocats, car c'est ce produit qui va approvisionner la plateforme logistique de Caála, alors que le projet ne soutiendra que les infrastructures du dernier kilomètre.
À cet égard, Pedro Marcelino a expliqué que l'enquête a permis de vérifier les besoins de ces institutions en matière d'infrastructures et de faire une préinscription, où certaines ont préféré être aidées en termes d'expansion du réseau électrique et d'approvisionnement en eau.
Avant Huambo, la délégation s'était d'abord rendue dans la province voisine de Bié et dans la municipalité de Caconda (Huíla), pour s'informer sur l'état des infrastructures considérées comme importantes pour soutenir les initiatives productives à grande échelle.
Le coordinateur rappelle que la Plateforme Logistique de Caála, située sur les routes nationales 120 et 260, est le résultat d'un partenariat entre le Gouvernement de l'Angola, représenté par l'Agence de Régulation pour la Certification des Cargaisons Logistique d'Angola (ARCCLA) et le Gouvernement des Pays-Bas et du Consortium Flying Swans, outre le soutien technique et le financement de la Banque Mondiale.