Madagascar: « Fandresena 2024 » à l'ACMIL - Le président Andry Rajoelina rappelle le devoir de loyauté des forces armées

Double sortie de promotion hier à l'Académie Militaire d'Antsirabe avec la 45ème issue du concours direct et le 26ème peloton spécial.

Mission

« Le plus important ce n'est pas de partir en mission mais de réussir la mission ». Andry Rajoelina a ressorti sa propre citation à l'occasion de la double sortie de promotion qui s'est tenue hier, à l'Académie Militaire d'Antsirabe (ACMIL) sur le thème « Fandresena 2024 ». Le président de la République de souligner que « l'important n'est pas de partir en guerre mais de gagner la guerre ». À l'instar de celle effectuée par les 107 sortants - les deux promotions confondues - qui ont bataillé dur pour entrer à l'ACMIL.

Kidnapping

Le chef de l'État a également saisi la cérémonie pour donner des instructions aux responsables de la hiérarchie militaire afin de « gagner impérativement la guerre contre les auteurs de kidnapping de Malgaches par des Malgaches ». Comme ce qui s'est passé avant-hier à Anjozorobe où les ravisseurs ont exécuté froidement leurs otages. « Dont un jeune de 17 ans », déplore-t-il. Il fait confiance aux forces de l'ordre qui « ont bien réussi à combattre les rapts de résidents étrangers à Madagascar ».

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Obligation

Le président de la République a aussi rappelé hier, « le devoir de loyauté ainsi que l'obligation d'intégrité, de non-trahison et de droiture» qui incombent aux forces armées dont il est le chef suprême. A ce titre, il s'est vu remettre officiellement le sabre de commandement de chef suprême des forces armées. Le ministre de tutelle, le général de corps d'armée Lala Monja Delphin Sahivelo a fait part de la décision de fabriquer des sabres spéciaux et de la même moule pour les officiers sortants de l'ACMIL.

Réputation internationale

« L'Académie Militaire d'Antsirabe a une réputation internationale », a fait remarquer le locataire d'Iavoloha. En rappelant dans la foulée que d'« illustres personnalités sont sorties des rangs de l'ACMIL comme les Premiers ministres Charles Rabemananjara, Camille Vital et Jean Ravelonarivo. Mais aussi les anciens présidents du Burkina Faso et du Niger, Thomas Sankara et Ibrahim Baré ». Selon le chef de l'État, « c'est ce rayonnement à l'international qui a amené la Guinée-Bissau à demander à envoyer des officiers se former à Antsirabe ». L'accord y afférent a été signé lors de la récente visite officielle du numéro Un malgache à Bissau. Un financement spécial sera alloué pour la réhabilitation des infrastructures et l'amélioration de la qualité de la formation dispensée à l'ACMIL que le président Andry Rajoelina connaît bien puisque son père y était officier instructeur, à son corps défendant de le rappeler hier dans son discours de « Fandresena 2024 ».

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