Dans la province du Bas-Uele, la Mpox (anciennement connu sous le nom de variole du singe ou monkeypox) continue de se propager. Depuis janvier 2024, 231 cas ont été enregistrés dans 8 des 11 zones de santé de la province, avec un bilan de 11 décès.
Face à cette situation, le médecin chef de division provinciale de la santé, Paulin Pusu, appelle la population à respecter les mesures barrières pour freiner la transmission de la maladie. Il insiste sur l'importance d'éviter tout contact avec les fluides corporels des personnes infectées, y compris le vomi, les urines, les selles, le sang et la salive.
Le Dr Pusu recommande également de limiter les contacts directs ou sexuels avec les malades, de restreindre leurs déplacements, et de signaler tout cas suspect au centre de santé le plus proche. Il rappelle également les précautions à prendre concernant les animaux, en évitant de manipuler ou de consommer ceux qui présentent des lésions cutanées.
« Le moyen pour la prévention va nous permettre d'interrompre la chaîne de transmission de réservoir animal-homme et personne à personne. Il est crucial d'éviter tout contact avec les fluides corporels du malade et de suivre rigoureusement les mesures d'hygiène », a déclaré Dr Pusu.
Par ailleurs, il plaide pour un soutien en termes de ressources médicales et logistiques. « Nous devons approvisionner la province en intrants, c'est-à-dire en consommables, médicaments et autres, et doter la Division provinciale de la santé (DPS) de moyens de déplacement pour les urgences. Il est également essentiel de former les cadres en surveillance des maladies intégrées et de riposte, ainsi que d'améliorer les moyens de communication dans les zones non couvertes par les réseaux de téléphonie mobile», a-t-il ajouté.