Afrique Centrale: Congo-Cameroun - Mettre en service le Poste de contrôle unifié à Ntam

Le préfet du département de la Sangha, Edouard Denis Okouya, à l'occasion de la réunion d'adoption des termes de référence de la mission conjointe des experts de la sous-commission technique chargée des opérations de démarcation et de réaffirmation de la frontière Congo-Cameroun, tenue récemment à Ouesso, a plaidé pour la mise en service effective du Poste de contrôle unifié à la frontière (Pcuf) à Ntam.

Selon le préfet de la Sangha, la mise en service du Pcuf représentera une avancée significative dans l'optimisation de la gestion des frontières entre le Congo et le Cameroun. « En effet, la mise en service effective du Pcuf à notre frontière commune permettra de mieux gérer les flux de personnes et de marchandises, de lutter plus efficacement contre les activités illégales et de promouvoir des échanges commerciaux plus fluides, transparents et assurément bénéfiques pour nos populations », a expliqué Edouard Denis Okouya.

Une fois installé, le Pcuf de Ntam sera également un vecteur de coopération renforcée entre les deux administrations, favorisant ainsi une meilleure compréhension mutuelle et une gestion conjointe des défis frontaliers. « Nous avons déjà observé des progrès significatifs grâce à ce projet, et nous sommes convaincus que la mise en oeuvre complète du Pcuf apportera des bénéficies tangibles à nos deux pays », a précisé le préfet.

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Edouard Denis Okouya a, par ailleurs, rappelé la nécessité de relancer et de renforcer le Tri-national de la Sangha (TNS). Un projet qui représente, d'après lui, une opportunité unique pour le Congo, le Cameroun et la République centrafricaine de collaborer de manière encore plus intégrée pour le développement durable et la préservation de l'environnement par la lutte contre le braconnage et le trafic illicite des espèces fauniques. « Le TNS est un symbole de notre engagement commun pour la conservation de nos ressources naturelles et la promotion d'une gestion harmonieuse de notre biodiversité. En revitalisant ce cadre d'échanges, nous pourrons non seulement protéger efficacement les écosystèmes vitaux qui couvrent nos territoires, mais aussi stimuler des initiatives de développement économique qui bénéficient directement aux populations locales », a-t-il rappelé.

La coopération dans le cadre du TNS, a rappelé le préfet de la Sangha, est non seulement une responsabilité écologique, mais aussi une opportunité pour les trois pays d'enrichir leurs relations bilatérales et multilatérales pour la résilience de la sous-région face aux défis environnementaux et socioéconomiques actuels. « Je suis convaincu que par le TNS, nous avons l'opportunité de démontrer à la communauté internationale que nos pays sont prêts à prendre des mesures concrètes pour un avenir commun prospère et respectueux de l'environnement, non pas un avenir imposé par d'autres qui ne voient que leurs intérêts », a conclu Edouard Denis Okouya.

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