Les pays d'Afrique australe confrontés à une grave sécheresse due au phénomène El Niño pourraient bientôt connaître un répit, les prévisions annonçant des précipitations normales à supérieures à la normale d'octobre à mars.
Le Forum régional sur les perspectives climatiques en Afrique australe a souligné, lors d'une présentation à Harare (Zimbabwe), la transition attendue entre El Niño et La Niña, qui pourrait apporter des pluies bienvenues à des pays comme le Botswana, le Mozambique, la Zambie et le Zimbabwe.
Les agriculteurs de la région ont subi la pire sécheresse depuis plus d'un siècle, ce qui a entraîné des pertes agricoles considérables, notamment un déficit de 3 millions de tonnes dans la production de maïs et la mort d'un grand nombre de têtes de bétail. En Namibie, la sécheresse a entraîné l'abattage d'animaux sauvages pour réduire la pression sur les pâturages, tandis que la Zambie est confrontée à une crise énergétique due à la baisse de la production d'hydroélectricité, qui entraîne des coupures d'électricité quotidiennes pouvant aller jusqu'à 14 heures.
Points clés à retenir
Le passage d'El Niño à La Niña pourrait apporter des précipitations cruciales à l'Afrique australe, ce qui permettrait de remédier à la grave sécheresse qui sévit dans la région. Ce changement de régime climatique devrait améliorer les conditions agricoles dans des pays comme la Zambie, le Mozambique et le Zimbabwe, qui ont subi d'importantes pertes de récoltes et la mort de leur bétail.
L'impact de la sécheresse s'étend au-delà de l'agriculture, la Zambie étant confrontée à une grave pénurie d'énergie en raison de la baisse de la production d'hydroélectricité. La réponse à grande échelle des Nations unies à la crise alimentaire souligne la gravité de la situation, alors que l'Afrique australe est confrontée à l'une des sécheresses les plus difficiles de son histoire récente.