Jean Kissi, ancien cadre du Comité d'action pour le renouveau (CAR, opposition) et l'un des responsables du mouvement 'Touche pas à ma Constitution', a exprimé son désaccord avec la vocation du nouveau gouvernement, qualifié de "gouvernement de transition".

L'équipe gouvernementale, dirigé par Victoire Tomégah-Dogbé, est chargé de mener le Togo de la 4ème à la 5ème République et son régime parlementaire.

Pour Jean Kissi, la transition actuellement en cours ne correspond pas à celle que la majorité de la classe politique espérait.

« Avec le putsch constitutionnel que nous condamnons, nous avons demandé qu'il faille une loi d'amnistie générale et qu'on s'asseye autour d'une table pour aller vers une transition. Malheureusement, ce qui est en train d'être fait ne correspond pas à nos attentes", a-t-il déclaré dimanche sur une radio privée de Lomé.

Jean Kissi plaide pour une transition similaire à celle que le Togo a connue dans les années 1990-1991, marquée par le vent de la démocratisation en Afrique de l'Ouest.

Il se réfère également à l'exemple sud-africain.

D'après Jean Kissi, le gouvernement n'est pas en mesure d'accomplir des changements significatifs dans un délai aussi court. Il critique le manque de réalisations concrètes des gouvernements successifs sous l'ère Faure Gnassingbé.

"Rien de grand n'a été fait par les différents gouvernements depuis l'arrivée au pouvoir de Faure Gnassingbé. Donc, impossible de promettre le miracle en si peu de temps," a-t-il conclu.

Une vision peu claire à lire les déclarations de cet opposant.