Afrique: Africa Business Heroes - Le pays dans le top 20

L'entrepreneuriat malgache se démarque du lot. La Grande Île se positionne dans le top 20, sur cinquante-quatre pays, lors de l'édition 2024 de Africa Business Heroes, l'un des plus grands concours entrepreneuriaux d'Afrique, lancé en 2019.

Les talents entrepreneuriaux de la Grande Île s'affirment. L'aventure continue pour l'entreprise Sayna, une plateforme d'apprentissage des nouvelles technologies et du code pour les jeunes, qui se distingue et figure dans le top 20 de l'Africa Business Heroes 2024. Cette société est dirigée par Matina Razanamahefa. L'Africa Business Heroes est une compétition dans laquelle plus de vingt mille candidats issus de cinquante-quatre pays d'Afrique se sont engagés. Un exploit remarquable, et qui plus est, une première pour la Grande Île dans ce concours fondé en 2019 par la Fondation Jack Ma.

Matina Razanamahefa se hisse ainsi parmi les vingt demi-finalistes qui participent au concours en mode présentiel au Caire (Égypte). Ces demi-finalistes viennent de onze pays. «Ils reflètent l'engagement d'ABH à identifier les entrepreneurs les plus prometteurs d'Afrique», annonce sur X (anciennement Twitter) la page de l'ABH.

Ils passeront une nouvelle fois au crible lors des demi-finales. Cette seconde étape consistera en un pitch de sélection parmi ces vingt candidats, afin d'en sélectionner dix qui seront les finalistes. Ce concours est une opportunité de choix pour les entrepreneurs africains. C'est une chance unique de mettre en lumière les idées novatrices et, en même temps, de faire décoller les entreprises concernées. Les entrepreneurs qui prennent part à cet événement sont en compétition pour acquérir une part d'une cagnotte de la modique somme de 1,5 million de dollars. De quoi en faire rêver plus d'un.

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Place de choix

Matina Razanamahefa et son entreprise Sayna n'en sont pas à leur premier coup d'essai. En 2020, alors qu'elle était âgée de 22 ans seulement, Matina a remporté le deuxième prix du trophée Anzisha Prize, gagnant ainsi 15 000 dollars, utilisés pour développer les activités de son entreprise. Sayna a été fondée à l'âge de dix-neuf ans. «À seulement 19 ans, pendant ma deuxième année à La Sorbonne, j'ai lancé Sayna avec ma maman, parce que je voulais changer le monde dans le domaine de l'éducation et permettre à des jeunes malgaches de sortir de la précarité en leur donnant les compétences nécessaires pour faire face au marché du travail.

Dans le même temps, je souhaitais donner l'opportunité aux entreprises de recruter les meilleurs talents digitaux de demain pour soutenir leur croissance», confie-t-elle à l'Organisation Internationale de la Francophonie. Convaincue de l'avenir de l'Afrique dans la révolution numérique, elle confiera même à Jeune Afrique que le continent «doit créer ses propres géants du numérique».

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