Le colonel-major Oumarou Sawadogo a été élu président de la Fédération burkinabè de football (FBF) avec 99,02% des voix. Ainsi, l'officier supérieur à la retraite devient le 16e président de la faitière de football. C'était lors de l'Assemblée générale ordinaire tenue le 31 août dernier à Ouagadougou.
La Fédération burkinabè de football (FBF) a un nouveau président. Il s'agit de Oumarou Sawadogo. Seul en lice, le colonel-major à la retraite a été élu le 31 août dernier, à Ouagadougou lors de l'Assemblée générale (AG) ordinaire, avec 99,02% des voix. 16e président de la FBF, l'officier supérieur à la retraite conduira à la destinée de la faitière du football burkinabè en quête de cohésion et de performances durables pour les 4 prochaines années.
Pour ce mandat « de large ouverture », le nouveau patron de la FBF se donne pour devoir de servir et surtout de bien servir le football burkinabè jusqu'en 2028. « Nous prenons cette confiance avec une profonde humilité, car, elle constitue une marque de partage du consensus prôné et un engagement des acteurs du football à se démarquer des pratiques et attitudes divisionnistes dans la mise en place des structures dirigeantes de notre football.
Elle est aussi une adhésion au programme FREE FOOT et aux valeurs d'éthique dans la gestion de notre football que nous avons prônées » a laissé entendre Oumarou Sawadogo. Avant de poursuivre : « Du bilan que nous héritons comme toute oeuvre humaine a des acquis et des insuffisances. Ces acquis et ces insuffisances seront, au besoin, respectivement renforcés et relevés par la mise en oeuvre de notre programme FREE FOOT complété par les actions ou besoins prioritaires recueillis auprès des acteurs de notre football et de ses partenaires ».
Tout en saluant les équipes qui se sont précédées, le colonel-major à la retraite a rappelé que comme une termitière, ont ajouté de la terre à la terre », et permis à notre football de s'élever dans une forêt de nations de football. « La réussite d'une équipe fédérale dans notre contexte dépend entre autres, de la qualité des animateurs de ses structures et organes, de l'unité d'action de ses membres, de la bonne gouvernance, de la parfaite réconciliation des compétences en matière de football » a-t-il avoué.
Le président sortant conseille
Avant cette élection, l'AG ordinaire de la FBF a servi de cadre au président sortant, Lazare Banssé de dresser son bilan à la tête de la faitière du football burkinabè. Et c'est avec beaucoup d'émotions qu'il s'est exprimé pour son ultime discours de président de la FBF. « Le 29 juin 2024, j'annonçais que je ne serai pas candidat à un deuxième mandat de président de la FBF.
Les perpétuelles querelles et divisions en notre sein qui ont miné la marche de notre structure en constituent la principale raison. Nul n'étant indispensable par ailleurs, il m'a paru pertinent de laisser place à quelqu'un d'autre. Un tel changement favorisera la sérénité et le rassemblement des acteurs autour de nos objectifs dans le cadre d'un large consensus et de l'unité du football burkinabè », a-t-il souhaité.
A la nouvelle équipe dirigeante, Lazare Banssé forme le voeu qu'elle bénéficie du soutien et la confiance de l'assemblée pour gérer en toute sérénité la fédération. « J'invite les uns et les autres à la sagesse durant le mandat, en taisant les querelles récurrentes et les inimités tenaces qui n'ont pas leur place dans le football. J'appelle à des comportements qui confèrent au nouveau président toute la plénitude de ses prérogatives et lui donnent le temps et l'espace nécessaire de faire ses preuves », a-t-il conseillé.
En rappel, l'AG ordinaire élective de la FBF a connu la présence du secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba, du directeur bureau régional de la FIFA à Dakar, El Hadj Wack Diop, du président de la fédération nigérienne de football, le Colonel major Djibrilla Hima Hamidou dit Pelé, du responsable de la gouvernance de la FIFA, Ahmed Harraz et du secrétaire exécutif de l'UFOA-B, Alain Philippe Tchere.