Les Casques bleus de la Brigade d'intervention et de l'unité anti-incendie de la MONUSCO basés à Beni au Nord-Kivu sont intervenus dimanche 1er septembre 2024 à Mavivi, localité située à la sortie de la ville, près de l'aéroport, pour éteindre un feu qui s'était déclaré dans un établissement scolaire. Aussitôt alertés, ils se sont déployés sur le lieu du sinistre où, avec l'aide de quelques jeunes, ils ont réussi à maîtriser le feu.
« Je sortais de l'église quand j'ai reçu un appel d'un membre de la communauté de Mavivi, signalant qu'il y aurait incendie dans une école de cette localité, plus précisément à l'institut Mabasele. Immédiatement, j'ai appelé le commandant des activités civilo-militaires du contingent tanzanien où je travaille comme assistante de liaison communautaire de la MONUSCO. Après notre échange, la MONUSCO/FIB a mobilisé des moyens pour aller sur place », relate une employée de la mission onusienne.
L'intervention est d'autant plus saluée dans la localité que le feu avait déjà commencé à consumer une partie des salles de classe de l'établissement. « Sur place, quand la MONUSCO est arrivée, les Casques bleus ont trouvé que la population essayait de contenir le feu avec les moyens du bord : de la boue, des seaux d'eau ou des branches d'arbre.
Avec l'arrivée des camions-citernes de la MONUSCO et leur lance anti-incendie, ils ont réussi à éteindre le feu. Sans cette intervention de la MONUSCO, toute l'école serait partie en fumée, et probablement que le feu aurait attaqué les maisons voisines, car l'école se trouve au milieu de plusieurs maisons d'habitation », se réjouit Luc Matabishi Belungu, deuxième rapporteur de la société civile du groupement de Bantangi-Mbau.
Même maîtrisé, l'incendie - dont l'origine reste inconnue - a causé d'importants dégâts matériels. Le mobilier scolaire (bancs, tableaux, chaises et tables en bois), la charpente et le plafond de deux salles de classe « sont partis en fumée avant l'arrivée de la MONUSCO, dont nous saluons une fois encore la prompte intervention », renseigne un membre de la société civile locale.
L'institut Mabasele de Mavivi compte environ 200 élèves, dont certains ne pourront pas reprendre le chemin de l'école lundi 2 septembre, jour de rentrée scolaire officielle en RDC. « Nous sommes préoccupés par cette situation, on ne sait pas si la rentrée va avoir effectivement lieu ici demain ou pas ? Car deux salles de classe (sur les dix que compte l'institut) ont été incendiées. Nous lançons un SOS. au gouvernement de nous aider rapidement à remplacer le mobilier parti en fumée et de réhabiliter les deux salles incendiées », confie Luc Matabishi Belungu.